Annoblissement de Diane

pipelette pétillante Nombre de messages : 2249 Date d'inscription : 13/03/2007

En retard. Ils sont ENCORE en retard! A croire que jamais ils ne parviendront à arriver à l'heure pour une cérémonie!
Mais bon, le principal, c'est qu'ils soient là hein, on va pas chipoter sur l'heure d'arrivée...
Voilà ce que répond la brunette au regard de son compagnon. Faut dire que si elle avait décidé de le laisser les mener jusqu'à ce domaine, ils auraient peut-être été pile poil à l'heure, ou en avance même. Mais nan, elle voulait mener la barque, et ne cessait de répéter qu'elle connaissait le chemin. Pourtant elle devrait le savoir, qu'elle n'a pas une boussole dans le crâne. Ce serait même plutôt un labyrinthe qui s'y trouve.

Avec un peu d'chance, ils ont pas encore commencé... fait-elle en voyant enfin les contours de la bâtisse se dessiner dans l'horizon. Allez viens, hâtons-nous, ou Diane va croire qu'je lui ai fait faux bond.

Et sur ces paroles, la jeune fille talonne sa monture à la robe noire, réduisant petit à petit les mètres qui se trouvent entre eux et le manoir.

Manoir qui vaut un sifflement d'admiration de la part de la brunette.

Ça, ça a d'la gueule! Y r'semble à ça le manoir d'tes parents? demande-t-elle en tournant le visage vers son compagnon, avant de mettre pied à terre.

Faut préciser que la bécasse n'est pas encore mise au courant de la supercherie cachant la véritable identité du blond. Et pour elle, bah il a toujours vécu dans une demeure semblable à celle-ci dans son enfance. Ya qu'elle qui a jamais vu les choses en grand apparemment.

Approchant des portes, rênes entre les mains, le couple s'apprête à enfin pénétrer le presque château de sa sœur (bah oui, presque, elle sait qu'elle l'a emprunté à un ami).

Visiblement, ils ne sont pas les seuls à ne pas être en avance. Une femme disparaît derrière la porte d'entrée. Adye ne peut s'empêcher alors de crier :

Hey, on peut entrer nous aussi? On est là pour l'couronn'ment de Diane!

pipelette pétillante Nombre de messages : 2249 Date d'inscription : 13/03/2007

En retard. Ils sont ENCORE en retard! Mais le blond ça le fait rire. Comme toujours sa tête de mule préférée a décidé de prendre les rennes du voyage et comme toujours ils ont tourné en rond. Mouarf c'est qu'il commence à avoir l'habitude maintenant le Armand mais il nota tout de même un net progrès : ils n'étaient pas arrivé à l'opposé de leur but comme quelques mois plus tôt. Cette pensée le fit rire mais il jugea cependant plus judicieux de ne pas rappeler à la belle ses prouesses en matière d'orientation. Il n'en pensait pas moins cependant.

Amusé, il l'écouta alors expliquer qu'elle savait où elle allait. Bah tiens! Et puis le manoir se dessina devant eux, majestueux. "On y est " Encore heureux! C'est qu'à force de tourner et virer il commençait à avoir le séant en flamme le jeune coq et allait finir par marcher comme un canard, coin coin!

Sourire aux lèvres,il pressa à son tour les flancs de sa monture emboitant le pas à sa dulcinée.
"Ça, ça a d'la gueule! Y r'semble à ça le manoir d'tes parents? " Le sourire du jeune mercenaire se transforma alors en une grimace de réflexion... quel mensonge allait-il bien pouvoir inventer. Qu'est ce qu'il en savait lui de ce que lui avait dégoté son ami là-bas en Languedoc. Armand commençait à craindre le pire, surtout qu'il n'avait pas eu de nouvelles de l'avancée des travaux depuis près d'une semaine..

Hum vaguement, tu sais ils se ressemblent pour moi à force... fit -il vaguement tentant d'éluder au mieux cette partie là de leur histoire. la belle aurait bien le temps une fois arrivée là-bas de le cuisiner et mieux valait ne pas trop en dire pour le moment.

Par chance, les derniers mètres se firent rapidement et il n'eut pas à en dire plus avant qu'Adye ne se mette à hurler le faisant lever les yeux au ciel.... Un peu de tenue que diable!!

Préférant une attitude bien plus hautaine que la belle, il descendit de cheval, épousseta les beaux atours desquels ils s'était paré, gracieusement "offert" par un jeune nobliau bourguignon quelques mois auparavant... Petit sourire à cette pensée, qu'il avait été beau ce coup là...

Se tournant finalement vers la brune, la bride à la main il fit : J'espère qu'il y aura tout le bon monde que tu m' as promis, aller trainons pas; Faut bien que je vois ma belle soeur... elle est jolie j'espère?

Et lui tournant déjà le dos il se dirigea vers les portes se mordillant les lèvres pour ne pas rire.

pipelette pétillante Nombre de messages : 2249 Date d'inscription : 13/03/2007

Maistres jacques

Alors qu'il allait entré avec la visiteuse encapée, le barbu entendait la folle cavalcade qui amenait d'autres invités pour la cérémonie d'annoblissement. D'un quart de tour, le flamand faisait face aux nouveaux arrivants dans un sourire affable au coeur de sa barbe soignée. La jeune femme qui mettait pied à terre la première l'interpellait d'une façon très populaire, le tournaisien souriait encore plus:

Avec joie Mevrouw, la porte vous est grand ouverte, les amis de mon Demi sont Welkom hier. Ik ben Jacques Van Artevelde.

Le nobliot qui suivait Adye, faisait parfaitement illusion et le flamand s'y méprenait facilement. Ses yeux bleu mer démonté admiraient avec respect la prestance joyeuse de cet homme arqué par la dureté et la longueur probable du voyage à cheval. Le bourgeois les saluait tout deux avec amabilité et leur lançait:

Welkom chez les Arteveldes, la cérémonie n'a pas encore commencé, vous aurez bien le temps de prendre une collation si tel est votre désir.

D'un geste fort, son bras poussait la grand porte de chêne lourd et ouvragé, leur indiquant courtoisement la grande salle habillée pour la festive et cérémoniale occasion.

Le flamand lui n'entrait pas, deux chevaux étaient à mettre à l'abri et il s'en occupait avec méfiance. Son antipathie légendaire pour les équidés reprenait le dessus. D'une main efficace ni trop douce ni trop dure, le futur retraité des armées guidaient les bourrins à l'abri de la mulerie pour les nourrir de foin frais et d'avoine, les plaçant prés de l'auge pleine d'eau froide.

Aprés un long moment de soin peu ragoutant aux montures des invités, le Maistre de Maison ressortait pour tomber nez à nez sur une beau jeune homme qui tirait la cloche de l'entrée.

Meneer, je suppose que vous venez pour la cérémonie d'annoblissement de Diane.

Le flamand approchait en se présentant. Ses bottes grises de grande facture marquaient le pas posé dans la cour. Sa haute stature n'enlevait rien de son air accueillant, peut etre ses cheveux chatains clairs toujours en bataille, pouvait donner l'impression qu'il était tombé en bas de son lit lors d'un branle bas de combat improvisé. Le reste de sa personne restait savament ordonnée en bon bourgeois flamand, sobre et classe à la fois.

Ik ben Jacques Van Artevelde

pipelette pétillante Nombre de messages : 2249 Date d'inscription : 13/03/2007

Un petit coup de pied dans le fondement du blond pour seule réponse en ce qui concerne la beauté de sa sœur. Elle ne peut décemment pas lui répondre que vu qu'elles sont de la même famille ça ne peut qu'être le cas, puisque justement, elle ne sont pas vraiment de la même famille, même si c'est tout comme.

Soulevant le bas de la jupe qui menace de finir dans une flaque de boue, conséquence du mauvais temps qui a finalement décidé de n'être plus qu'un mauvais souvenir, laissant la place au soleil pour l'anoblissement, la brunette avance de son pas décidé jusqu'à arriver à hauteur d'Armand. Elle a horreur quand il la laisse volontairement en arrière! Elle a horreur quand il fait preuve de cette arrogance!

P'tit con!

Mais même pas le temps d'ajouter plus, voilà que la porte se rouvre, laissant à découvert un homme barbu, au parlé étrange.

Velcome hier? Quoi qui s'est passé hier? demande la jeune fille à son compagnon, espérant que lui comprenne plus ce langage inconnu pour elle. Zêtes pas françois vous.

Adye et la logique...

'fin bon, moi j'suis Adye, la sœur de Diane, et lui là, c'est Armand. Merci pour l'accueil.

Elle laisse donc les rênes de Nuit entre les mains du dénommé Jacques Van Artevelde, non sans ajouter un "Faites attention à elle, elle est parfois assez susceptible." et entre dans la grande bâtisse.

pipelette pétillante Nombre de messages : 2249 Date d'inscription : 13/03/2007

Ils ne sont PAS en retard! Adye jubile. Un regard rempli d'arrogance est lancé au blond, l'air de dire : "bah tu vois!"
N'empêche, il lui tarde de revoir la frangine. Ca fait un sacré moment qu'elles ne se sont pas vues, les deux chipies! C'est pourquoi quand elle a reçu le pli annonçant que le couronnement allait enfin avoir lieu, et que même une date avait été désignée, la brunette avait réveillé en hâte son blond pour lui faire part de la nouvelle.

Après tout, Lodève attendra bien un petit moment. Curieusement, Armand n'a pas ronchonné comme à son habitude quand ils dévient de leur route. Sur le moment Adye s'est demandé pourquoi, mais a bien vite oublié ses interrogations quand d'autres plus importantes sont venues à son esprit : Quelle tenue allait-elle mettre!

La jeune fille avait opté pour une robe couleur turquoise, dont une grande partie du bustier était recouvert de fils dorés. La jupe, composée en deux parties, tombe élégamment le long de ses jambes, cachant les bottes que la brunette a gardé. Si elle aime porter des robes, il lui est impossible par contre de se chausser d'autres choses que des bottes. Et puis où elle peut mettre sa dague si elle ne les a pas?
La jupe, d'une couleur plus claire que le haut du bustier et des manches, et cachée de chaque côtés par une surjupe faite de la même matière que le reste de la robe.
Elle a laissé ses longs cheveux noirs sans aucune coiffure, aimant les sentir telle une cascade d'ébène dans son dos et sur ses épaules, des mèches venant encadrer son visage fin aux yeux couleur azur.

En entrant dans la salle où va se dérouler la cérémonie, Adye parcourt le lieu du regard. En effet, rien ne semble avoir commencé, si ce n'est quelques salutations. En voyant les personnes richement parées, la brunette se tourne vers son blond:

Tu vas être comme un coq en pâte ici, apparemment ya pas mal de nobles. Alors, heureux?

Puis reportant son attention sur l'ensemble de la salle, il ne lui faut pas longtemps pour reconnaître sa sœur.
Petit sifflement au vu de la tenue portée par la reyne de la journée. Une robe! C'est qu'elle prend vraiment au sérieux cet anoblissement!
Rabattant la capuche qu'elle avait enfilé pour le voyage, libérant ainsi ses mèches noires, elle s'avance vers Diane, tirant par la main son compagnon.

Viens, j'vais vous présenter!
Hey Diane! T'es tombée sur la tête? Une robe!

Un grand sourire ponctue sa phrase. Rien que pour la voir ainsi, le déplacement valait vraiment le coup!

pipelette pétillante Nombre de messages : 2249 Date d'inscription : 13/03/2007

Code:: Hey Diane! T'es tombée sur la tête? Une robe!

En entendant ces paroles, Diane cessa les présentations. Cette voix... La petite!!!!! Elle était la!!!!
Diane se retourna pour faire face a sa soeur. Celle ci portait une robe magnifique et était en plus accompagné d'un homme... Diane s'approcha d'elle
Viens ici toi!!!! Comme je suis heureuse de te revoir ma belle!
Diane la serra dans ses bras. Cela était très familier, peut être trop, mais Diane s'en moquait complètement. Après tout, ce n'était pas tout les jours qu'elle voyait la petite! Puis, elle se recula, prit un air sérieux et détailla du regard sa soeur.
Dis moi, on dirait que tu as un petit peu grandi, non? Et puis je vois que toi aussi tu as sorti la tenue du dimanche!Tu peux te moquer...
Diane regarda l'homme qui se tenait près de sa soeur. Discrètement elle murmura a sa soeur t'as trouvé l'homme qui allait avec aussi? je suis épatée!!Pounet est au courant?
Diane éclata de rire en voyant la tête de sa soeur puis elle reprit un ton plus sérieux et fit face au nouveau venu.
Messire, pardonnez moi ses familiarités, mais je ne vois que trop rarement ma chère soeur. Vous ne pouvez pas imaginer comme je suis heureuse qu'elle soit ici aujourd'hui.Elle lui sourit
je me présente, Diane de Saint Pierre, a qui ai je l'honneur?

pipelette pétillante Nombre de messages : 2249 Date d'inscription : 13/03/2007

Un sourire aussi arrogant que satisfait ornait le fin visage du jeune homme qui respirait le bien-être allant même jusqu'à oublier de réagir au coup porté à son séant par la brune trop occupé à contempler les lieux. Il imaginait déjà le gratin nobiliaire que ceux-ci devaient renfermer. Dans son élément le blond? Ça il n'y avait pas le moindre doute.

Et le mercenaire laissa place le temps d'une soirée à Armand d'Aldalt, jeune fils de baron parti à la découverte du monde, personnage fictif crée de toute pièce voilà maintenant bien des années par le jeune voleur. Celui-ci avait réussit à se faire inviter dans moult réceptions mondaines, avait côtoyé les plus grands, draguant la fille tout en essayant de détrousser le père.. le bon vieux temps.
Il faut dire que le jeune voleur aimait le luxe et l'opulence certainement autant que les coups fourrés. Il se plaisait à duper son monde, profitant sans vergogne de la naïveté généreuse de ses victimes, riant d'imaginer plus tard le dure retour à la réalité de ces dernières.

Mais ce soir, le jeune homme n'était pas venu délester de leurs bijoux les nobliaux et c'est pour bien d'autres raisons que l'appas du gain qui l'avait fait ce soir se glisser dans la peau de son personnage. Le jeune voleur s'était fait prendre à son propre jeu, à trop jouer, il avait fini par se bruler les ailes, tombant amoureux de l'une de ses victimes.... une victime qui ne savait encore rien de la réalité de sa vie.

Voilà plus d'un an maintenant que le blond mentait à sa belle, se demandant souvent comment elle pouvait encore y croire après tout ce qu'ils avaient traversé alors que personne d'autres n'y croyait vraiment... L'amour rend aveugle ne dit-on pas? Et il avait songé si souvent à lui dire la vérité, avait faillit tant de fois, avait reculé toujours. Peur de la perdre? D'avouer sa dépendance à ce petit brun de femme? Oui, Armand avait eu peur de lui dire la vérité, Il s'était alors embourbé dans un mensonge qui n'allait pas tarder à prendre des proportions que le blond était loin de maitriser. Lodève arrivait à grand pas.

Mais le blond si soucieux ces derniers temps, n'avait pas l'intention de laisser sa peur et sa conscience lui gâcher sa soirée. Car s'il était vrai qu'il n'avait rien dit à sa belle par peur de la perdre, force était de constater qu'il avait gardé le silence pour une toute autre raison : Il aimait son rôle certainement autant que sa petite personne. Et cette soirée, en plus de constituer un bon entrainement pour la supercherie à venir, allait lui permettre de renouer avec ses vieux amour... le blond était aux anges.

Habillé tout en en nuance de noi, cette teinture si chère devenue dernière mode à la cour. Le sombre ferait ressortir sa stature mince. Le jeune homme portait une chemise et les braies de lins. Elles ne se voyaient pas cela ne l'intéressa pas. Mais il prit un soin tout particulier à choisir. Il avait opté pour un doublet de laine le mieux taillé tandis qu'une robe longue venait le vêtir plus chaudement. Faite de laine fine, manches ouvertes pendant négligemment le long de son corps... de la même couleur que l'ensemble, le ton sur ton se voulant faussement modeste. Seules les bottes de cuir, tranchaient de leur couleur claire. Enfin, une cape posée négligemment sur les épaules venait quant à elle confirmer la tendance du costume, simple mais rehaussée de fourrure sur le col hermine... l'élégance à l'état pure.

Les mains dans le dos, le corps bien droit, Armand avait suivit Adye à l'intérieur de la demeure laissant ses azurs caresser les lieux son sourire s'agrandissant au fur et à mesure de leur avancée. Dire qu'il était ici comme un coq en pâte était un euphémisme ben que le jeune homme tentait de conserver une attitude neutre, presque blasée. Après tout, il était fils de baron et un couronnement n'avait en soit rien exceptionnel.

Il accueillit les retrouvailles des deux sœurs avec un sourire franc. Il savait combien cette soirée était important pour la brune et le bonheur de cette dernière comptait surement autant que son plaisir de côtoyer le beau monde. Il se permit de détailler diane un instant adoptant une attitude courtoise, nuls besoin d'en faire trop de toute évidence, parfois le naturel était bien suffisant. La douceur de ses traits masculins venait accentuer le pétillement de ses yeux alors qu'il regardait les deux sœurs, amusé.

Ses azurs vinrent se fondre dans les prunelles de la reine de la soirée lorsque celle-ci se présenta. Il l'écouta avec un sourire poli puis tourna le regard vers sa belle avant de prendre à son tour à la parole :

Je suis Armand d'Aldalt, le compagnon d'Adye. C'est un plaisir de faire enfin votre connaissance Diane surtout en un jour aussi particulier. A ce propos je crois que des félicitations sont de mises dame. Et si je puis je permettre, je suis heureux de voir qu'Adye n'avait pas menti sur votre beauté, vous être magnifique.

Armand se tue alors que son sourire s'élargissait de nouveau. Il en avait bien assez dit et ne doutait pas que ses paroles ne laisseraient pas sa brune indifférente ce qui l'amusa d'autant plus. La soirée promettait d'être intéressante.

pipelette pétillante Nombre de messages : 2249 Date d'inscription : 13/03/2007

La réaction ne se fait pas attendre. Et v'là-t-y pas que les effusions sont de la partie! Et que j'te prends dans mes bras, et que j't'embrasse!
D'habitude la jeune fille repousse immédiatement la personne et se désinfecte les joues en se les essuyant du revers de la main, mais là ce n'est pas le cas. Juste une petite grimace indiquant plus de la gêne qu'autre chose, et la voleuse va même jusqu'à entourer la taille de sa sœur de ses bras, un petit sourire naissant sur son visage.

Grandi moi? Bah euh... p'tète bien...

Si ça pouvait être vrai... Quelques centimètres en plus ne la dérangerait vraiment pas.

Se reculant, elle refait face à son blond, et porte de nouveau son attention sur la frangine.

Ouais, pounet est au courant. Il a même voulu partager notre couche ya quelques mois d'ça. Pour mieux l'connaître sûr'ment...

A ce souvenir, la brunette ne peut empêcher un petit rire de s'échapper de sa gorge. Inutile d'ajouter que le paternel désire qu'Armand paye une dot pour s'octroyer la cadette de la famille.
Elle laisse le jeune homme se présenter, et tique à sa dernière phrase. Comment ça qu'elle a pas menti sur la beauté de sa sœur? Elle lui a rien dit! Petite moue qui apparaît sur les lèvres de la jeune fille qui zieute son blondinet, et léger coup de pied sur le mollet pour montrer le désaccord. Pas la peine d'en faire plus, il aura compris, et elle n'aura pas provoqué de scandale pour le couronnement de la frangine.

Dis, il commence quand ton couronn'ment? Et Pounet, il va v'nir? Ah pendant qu'j'y pense, ya moyen qu'on soit logés cte nuit? On est trop radin pour se payer l'auberge.
Et ils sont tous nobles tes invités?