Juste histoire de passer le temps

pipelette pétillante Nombre de messages : 2249 Date d'inscription : 13/03/2007

Lodève, après la démission de la brunette au poste de tribun.
Elle s'ennuie. Comme d'hab. Elle ne bouge plus. Pas comme d'hab. Depuis l'annonce de la mort de son blond, elle ne fait plus rien. Devenue ombre plus que vie, elle ne cherche même plus à mettre son caractère de chieuse pas tentée qui la caractérise si bien. Qu'est donc devenue la sauvageonne? Celle qui adore se mettre les gens à dos, celle qui se délecte de la mauvaise humeur qu'elle sait provoquer chez les gens qu'elle rencontre.
Elle est morte. Elle aussi. Tout comme lui.

Noir... L'obscurité a rempli sa vie, tout comme son être. Déjà qu'en temps normal, il lui manque une case, alors maintenant qu'elle se retrouve de nouveau seule, c'est une dizaine de cases qu'il lui faudrait en plus.
Si, lors des rares fois où elle se montre au grand jour, on ne fait ne serait-ce qu'écraser le bout de ses orteils en marchant sur son pied, on peut se retrouver unijambiste.
Oui, la brunette a complètement pété un boulon.

Mais bon, ce sont des choses qui arrivent hein. Faut peut-être lui laisser le temps de redevenir elle-même. Et en attendant, faut éviter de se trouver sur son passage.

C'est ce conseil qu'aurait du suivre cet homme qu'Adye a croisé une nuit du mois d'Août.

Comme le narrateur que je suis le disait, elle s'ennuie la brunette. Et que finit-elle par faire quand elle se fait chier? Elle part sur les routes. N'emportant que le stricte nécessaire, elle quitte les portes de Lodève pour se rendre à Montpellier. Qu'ira-t-elle faire là-bas? Bah elle-même en sait rien. Peut-être aller voir le lieu où son blond a perdu la vie... Maudire ce château qui est la cause de son malheur. Jeter des tomates contre ses murs aussi, pourquoi pas.

Donc elle marche. Elle marche. Elle marche. La nuit est tombée depuis plusieurs heures, mais elle n'a pas sommeil. Toute façon, elle ne dort quasiment plus. Voilà qui contraste avec la marmotte qu'elle était quelques mois plus tôt.
Et le temps passe, lentement, inexorablement.
Jusqu'à ce qu'elle entende des bruits de pas derrière elle. Quelqu'un approche. Un autre voyageur? La brunette se retourne de moitié, portant ses azurs sur le chemin se trouvant dans son dos. Quelqu'un qui vient perturber la tranquillité de son voyage? Les doigts glissent jusqu'à la dague qu'elle porte sur le haut de sa cuisse droite, caressent lentement le pommeau. S'il croise son chemin, il va le regretter...

pipelette pétillante Nombre de messages : 2249 Date d'inscription : 13/03/2007

Juste histoire de passer le temps Christ10

Christina faisait ses rondes avec son armée sur les remparts de Lodève. C'était son quotidien depuis des mois. Elle ne pouvait dire qu'elle l'avait choisi mais les circonstances avaient voulu qu'elle ne pouvait se défaire de son destin.

Elle faisait le tour de Lodève, la nuit était noir, douce, calme mais malgré tout elle aperçut une forme qui essayait de disparaître au loin discrètement. Christina voulut en savoir plus et après quelques enjambées souples et rapides, elle s'approcha de l'inconnu qui prit soudainement forme. Elle reconnut la vilaine, comme elle aimait à l'appeler en taverne. Une brigande une vraie mais qui avait du coeur même si elle le réfutait. Tribun de quelques jours et la voilà déjà sur les routes en direction de Montpellier.

Bien sûre que la lodévoise n'hésiterait pas un instant à l'occire si la situation le nécessité et Adye le savait très bien.

Elle se demanda un instant si elle devait l'interpeller, lui dire quoi, "fais attention à toi", "ne va pas te mettre dans une situation indélicate" mais la lodévoise savait aussi que ça ne servait à rien face à cette tête de mule.

Tête de mule que finalement elle aimait bien plus que beaucoup de languedociens qui se trouvaient tellement irréprochables.

Elle tenta de l'interpeller.

Adye....bonne route...fais attention à....

Elle s'était déjà éloignée et ne savait pas si sa voix douce avait porté jusqu'à elle....

pipelette pétillante Nombre de messages : 2249 Date d'inscription : 13/03/2007

Did85

Terminé !

Ces quelques mots lui paraissaient impossible à prononcer une quinzaine de jours plus tôt.
Que le travail fut rude et pénible sur Montpellier. Quinze jours passés sur les toitures de Montpellier à remettre les charpentes en état sous un soleil brulant.
A présent, il fallait retourner sur Lodève. L'argent gagné sur Montpellier était suffisant pour pouvoir s'acheter un petit morceau de terrain sur Lodève.

Did passe par le port de Montpellier pour voir l'avancée des travaux d'extension. L'architecture grandiose qu'entreprenait ces maçons rendaient Did rêveur.
Je m'assis le long d'une berge pour regarder comment les travaux étaient menées, peut-être que je pourrais m'en inspirer pour ma maisonnette.

Le temps passe vite, trop vite, dans 5 heures la nuit sera tombées, il faut prendre la route. Il faut être à Lodève au petit matin...

A la sortie de Montpellier, Did se retourna et eut un sourire de contemplation.

Allez droit devant...

Après quatre heures de marche, Did s'arrêta au bord de la route et pris un quart de miche de pain qu'il avait acheté au marché. Bientôt la nuit allait tomber, il ne faudra plus s'arrêter.

Did repris le chemin en enlevant les quelques miettes se trouvant au bord des lèvres. On ne sait pas qui on peut bien rencontrer, réfléchit t-il.

pipelette pétillante Nombre de messages : 2249 Date d'inscription : 13/03/2007

Juste histoire de passer le temps Adye11

Adye s'est donc retournée, se demandant si la personne qui allait bientôt faire irruption dans son dos était Christina, qu'elle avait vu du coin de l'œil en franchissant les portes de Lodève. Si, avant que la douleur de la perte de son compagnon ne lui fasse perdre une partie de sa raison, elle l'avait croisée, pour sûr qu'elle n'aurait pas loupé l'occasion de la faire râler. Oui, c'était bien l'un des jeux favoris de la voleuse. Et faut avouer que Christina était bien l'une des rares personnes à lui faire comprendre qu'elle n'était pas la bienvenue dans le village où pourtant la brunette avait élu domicile. Et contrairement à ce que l'on peut croire, Adye la respectait un peu plus que les autres lodévois, même si elle appréciait grandement la bourgmestre et certaines autres personnes. Mais au moins celle-ci sait où se trouve la loyauté envers son comté, et n'hésite pas à dire ce qu'elle pense.
Oui, Adye a du respect pour elle.

Mais vu la situation actuelle, la voleuse n'avait même pas prêté attention à la jeune femme, et avait continué son chemin, se fermant à tout contact extérieur. Elle avait son but, Montpellier, et ne désirait pas s'attarder. Et puis... Lodève lui rappelle trop son blond. Ce village n'est-il pas celui qui l'a vu naître? N'a-t-elle pas vécu plusieurs semaines dans la bicoque qu'il occupait durant les années passées là?
Non, Lodève, elle ne peut plus.

Ce qu'elle va faire? Elle n'en sait fichtre rien. Continuer de voyager, ça elle ne peut s'en passer. Et puis, c'est tout ce qui lui reste. Proposer ses services de mercenaire au plus offrant, peut-être.
Tient... Adye lève un sourcil, se rappelant subitement une chose. Faut peut-être qu'elle prévienne Maleus de... enfin que la Zoko a perdu un de ses membres. Secouage de tête de la brune. Plus tard.
Bon, il se montre ce maraud?

Et enfin, le maraud en question finit par obéir à l'impatience d'Adye. Un homme, d'un âge indéfini, habillé comme le premier pecnot du coin. Pas d'arme, mais une bourse qui semble bien rondelette à la ceinture. Une proie facile. D'habitude la brunette n'aime pas la facilité, et puis elle fantasme sur les combats, un bon affrontement à mains nues ou même avec des armes vaut presque une bonne partie de jambes en l'air! Presque hein, faut pas exagérer non plus.
Mais bon, là elle est pas comme d'habitude la Adye, et puis la bourse lui tend les bras, si on imagine qu'elle en a. C'est pourquoi la voleuse se décide. Elle fait face à l'inconnu, la main toujours sur le pommeau de sa dague accrochée sur le haut de la cuisse droite. Ses azurs toisant l'homme.

On peut dire que t'as pas d'chance toi. T'préfères la version douce ou la version crue pour qu'tu m'laisses ta bourse? Bon l'résultat sera le même, pas d'chance pour toi, mais tu peux choisir d'avoir des bosses, ou pas.
Alors?

pipelette pétillante Nombre de messages : 2249 Date d'inscription : 13/03/2007

Did85

Il ne restait que quelque lieues avant de percevoir les premières lueurs de Lodève.

Il remonta sa besace sur son dos, elle commençait à le faire souffrir, la scie, la bisaiguë commençait à peser sur sa petite "charpente". Quand Did passa le sentier de la Côte, il se trouva fort essoufflé, et c'est à cet instant que surgit de nul part une silhouette agressive. Did surpris recula, se pris dans une racine traversant le sentier et tomba à la renverse...

Le visage de l'agresseur approcha de Did, il était si près qu'il put enfin en être sur : une femme....

Did ne put rester dans cette position à la contempler, il devait maintenant choisir :

On peut dire que t'as pas d'chance toi. T'préfères la version douce ou la version crue pour qu'tu m'laisses ta bourse? Bon l'résultat sera le même, pas d'chance pour toi, mais tu peux choisir d'avoir des bosses, ou pas.
Alors?

Dans la position actuelle, il était impossible d'attraper la doloire, la hache qui lui servait à l'équarrissage des troncs. Un combat si proche de Lodève aurait attiré l'attention de la ronde sur les remparts de Lodève, ces derniers aurait put lui porter renfort. Mais voila la fatigue du travail et ce voyage avait eu raison de Did, et le seul brin de jugeote qui lui restait lui fit dire :

Je vais prendre la version douce. Je ne suis pas un danger pour vous. Tenez...

Did mis la main à sa hanche et décrocha la bourse tant convoitée par la voleuse. Il jeta la bourse sur sa gauche avec grand regret. Tout son labeur partait en fumée...

Allez vous me laisser partir maintenant ?

pipelette pétillante Nombre de messages : 2249 Date d'inscription : 13/03/2007

Que va-t-elle gagner avec cette histoire? Des écus? Elle en a déjà trop pour pas savoir qu'en faire. L'ennui... C'est surtout ça qui lui fait faire cet acte. Et s'il pouvait répliquer, ce serait encore mieux. Avec un peu de chance, il sortirait de ses affaires une arme à la lame énormément longue et la planterait avec.
Pfff la voilà qui pense maintenant à chercher la mort. Vraiment toquée cette nana. Mais bon, faut attendre hein, la raison lui reviendra. Ou pas...

Toujours est-il qu'en ce moment, elle continue de toiser d'un air arrogant cet homme qui vient de se retrouver le fessier sur le sol. En temps normal elle se serait moquée et se serait accroupie pour adresser un sourire narquois à sa victime, avant de le délester de sa bourse, mais là non, elle reste droite comme un I, tout sourire envolé, ses azurs toisant l'homme de manière mauvaise.

Elle espère qu'il ne va pas se laisser faire sans combattre. Qu'elle puisse lui montrer sa manière de planter ses armes dans les chairs. Avec quelle finesse elle pratique son art.
"Oh oui, choisis la version brute..."
Mais non, rien que pour l'enquiquiner, le bougre décide de ne pas réaliser le souhait de la voleuse, qui fronce alors les sourcils, et affiche un petit air de dégoût. Du regard elle suit la trajectoire de la bourse qui vole dans les airs pour se retrouver sur le sol entre elle et lui, et reporte de suite son attention sur l'homme. Aussitôt l'envie de planter son épée dans l'estomac lui prend aux tripes. Pourtant il est rare, voire même très rare qu'elle l'utilise hors des champs de bataille, mais là l'envie est de plus en plus forte. Lentement elle approche sa main de la garde de l'épée qu'elle porte à son côté, les perles bleues toujours sur l'homme. Puis retrouvant une once de raison, elle s'arrête.

File, je te le dirai pas deux fois. Fuis, et te retourne pas.

Bon sang, qu'est-elle en train de devenir?

pipelette pétillante Nombre de messages : 2249 Date d'inscription : 13/03/2007

Did85

Sans plus attendre, conscient qu'il venait d'échapper de peu à la mort, Did roula sur le côté pour s'écarter de son agresseur.
La sangle de la besace s'arracha au contact du sol et c'est sur le ventre que tout son paquetage se retourna.
C'était le moment idéal pour Did d'attraper un outil pour se défendre, mais à quoi bon cette jeune ténébreuse lui laissait la vie sauve.
Il baissa la tête pour tenir son sac de voyage entre son menton et sa poitrine. Il se releva doucement apparemment encore meurtri de sa chute.
Tête baissée, sans regarder cette sauvageonne, Did pris la direction opposée de son agresseur, il s'enfonça dans la pénombre en direction des points de lumière de Lodève.
Maintenant, il va fallait alerter la garde au plus vite et signaler son agression.
Ce vol ne devait pas rester impuni.

pipelette pétillante Nombre de messages : 2249 Date d'inscription : 13/03/2007

Et la voleuse regarde s'enfuir le malheureux. Pas une once de pitié dans les prunelles bleues. Pas plus que de l'animosité d'ailleurs. Un regard inexpressif, froid, mais dans lequel on ne peut lire les sentiments de la jeune femme.
Elle lui a laissé la vie sauve, c'est déjà ça. Pourquoi? Elle ne le sait pas vraiment. Elle se doute bien qu'en le laissant partir, elle va se retrouver avec la maréchaussée collée aux miches. Alors qu'il aurait été si simple de ne laisser aucune trace. Elle aurait laissé le corps se faire dévorer par les loups, et aurait emporté son butin jusqu'à Montpellier. Ça aurait été le plan parfait. Quand bien même on aurait retrouvé le cadavre, elle serait trop loin pour qu'on lui cherche des ennuis. Oui, c'était ce qu'elle avait de mieux à faire. Mais visiblement, sa raison n'est pas encore tout à fait perdue pour se laisser aller à des meurtres minables. Et ce n'est pas elle. Enfin, ce ne l'était pas.
La brunette ferme les yeux une seconde et lâche un soupir. Puis elle se dirige vers les affaires au sol, ramasse la bourse qu'elle soupèse histoire d'avoir une idée de combien cette histoire lui aura rapporté. Elle comptera plus tard. Là, faut continuer d'aller de l'avant.
Encore une chose qui diffère de la Adye d'avant. Elle n'aurait pas laissé une minute s'écouler avant de vider la bourse et de compter les écus. La demoiselle aimait les écus, et adorait sentir le contact des pièces dans les paumes de ses mains.
Mais non, la bourse est jetée dans la besace, et la voleuse reprend son chemin.
Montpellier, attend-moi.

Bizarrement, plus elle avance, et plus un sentiment d'oubli se fait sentir. Quelque chose cloche... Mais quoi? Elle a oublié quelque chose à Lodève, de cela elle en est à présent certaine. C'est pas ses écus, elle a fait exprès de les cacher dans un pot qu'elle a ensuite enfoui sous la terre du potager. Pas bête la brunette, elle emporte pas ses sous pour se les faire chiper sur la route! Donc pas ses écus. Pas sa garde robe non plus, celle la elle a trouvé un moyen infaillible pour l'avoir toujours avec elle mais sans qu'on la remarque. Et impossible de savoir comment elle a fait, elle garde son secret pour elle la péronnelle! Donc qu'est-ce que ça peut bien être...
Bah elle trouvera bien, et ça doit pas être si important, elle aurait pas pris le chemin du départ sans quelque chose qui lui est indispensable! Donc elle continue sa route.

Et c'est en passant devant une église que soudain elle stoppe ses pas. Elle se rappelle!

Bon sang!

Ayé, elle se souvient. C'est pas quelque chose qu'elle a oublié, mais plutôt quelqu'un... Son frère! Comment a-t-elle pu partir sans lui?! Nan mais quelle étourdie cette nenette! Vidame était venu à Lodève pour la retrouver, et elle part dans la nuit, sans le lui dire, alors qu'ils avaient décidé de reprendre la route ensemble! Bon ben... demi-tour...

Et c'est donc une Adye qui peste contre elle-même qui retourne sur ses pas, plus rapidement qu'à l'aller. Tout ça pour rien. Bon, elle chope le frangin et ils se barrent. En loucedé si possible, ce serait quand même ballot de tomber sur quelqu'un qui l'aurait vu partir.

Et donc le petit matin arrive en même temps qu'elle retrouve les portes de Lodève. En colère, pour pas changer, la brunette se dirige vers l'auberge où son frère devrait dormir. Mais à peine a-t-elle fait un pas dans le village qu'elle voit trois gardes arriver face à elle, l'air peu engageant. Huuuum...

Elle ressemble à la description non?
Ouais, une p'tite bonne femme brune à l'air méchant.
Avec une garde robe qu'elle ne quitte pas.
Ouais, faudrait qu'elle me dise comment elle fait pour se la trimballer, ça intéresserait ma femme ça.
Bah tu lui d'manderas quand elle sera derrière les barreaux. Hep, vous là, arrêtez vous!

Et merde.

L'a pas perdu de temps, le bougre, pour porter plainte. Donc voilà une Adye mise aux arrêts, qui croupit dans un cachot en attendant son procès. Pas d'chance. Si encore elle avait pas oublié le frangin, elle serait pas là où elle en est en ce moment...

Le procès va avoir lieu le lendemain. Elle n'a qu'une nuit à passer dans ce cachot, et à ronchonner contre l'injustice dans ce monde. Bon, pas dit qu'elle ait été elle-même très juste envers ce pauvre bougre, mais faut-il pas être très futfut pour se trimballer avec une bourse si rondelette tout seul hein. Enfin ça c'est les pensées de la brunette, faut pas lui en tenir rigueur, elle est toujours comme ça.

La matin se montre enfin, en même temps que le gardien du cachot qui arrive pour lui ouvrir la porte. La voleuse ouvre un œil, le pose sur l'homme et finit par se lever. Allez, encore un procès. Le gardien tente de lui prendre le bras pour la mener jusqu'au tribunal, mais la brunette s'arrache à son emprise. Elle peut très bien marcher toute seule!

J'vais pas m'échapper, zen faites pas...

Et voilà donc la voleuse qui arrive dans la salle d'audience. Tout le monde a l'air d'être déjà arrivé. Manquait plus qu'elle.

Que le spectacle commence.

pipelette pétillante Nombre de messages : 2249 Date d'inscription : 13/03/2007

Neko

Neko avait appris la nouvelle incartade d’Adye… Décidément la brigande ne pouvait pas s’en empêcher… Elle avait eu un espoir de la remettre sur le droit chemin lorsque celle-ci avait désiré devenir tribun. Elle l'avait donc nommée malgré une certaine opposition de nombreux villageois, mais malgré un début prometteur, la brunette avait finalement démissionné et rendu son mandat.

Neko avait gardé espoir, après tout, Adye avait rendu son mandat de tribun sans piocher dedans. Malheureusement quelques jours plus tard, elle apprenait qu’elle avait repris le brigandage… Décidément en quelques jours, 2 des personnes dont elle avait cru à la rédemption l’avaient déçu… c’est donc un peu triste qu’elle se rendît au tribunal pour suivre l’affaire.

pipelette pétillante Nombre de messages : 2249 Date d'inscription : 13/03/2007

Juste histoire de passer le temps Klanac10

Klan était attardé sur une affaire précédente, le garde s’interrogeant sur la hauteur à laquelle il fallait couper le bras du précédant voleur : Le poigné, l’avant bas, le coude… Le procureur avait éclairé le garde afin qu’il fasse part au bourreau de l’exécution à mener.

Klan se retourna pour remettre le prochain dossier au juge et une copie à l'accusée en lui disant a voix basse:
Si vous ne savez pas lire, vous pouvez vous faire assister.

En ce jour du 20 Aout 1458, nous Klan l’Acier, proc-terreur du Languedoc mettons en accusation Adelinda.

Voici le dossier soumis à la cour de justice.
[rp]# Accusé : Adelinda
# Victime : did85
# Témoins : did85
# Chef d'inculpation : Brigandage
# Date : 27/08/1458
# Lieu : sur les chemins entre MP et Lodève
# Preuves :

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# Décret/loi bafoué :
Article 4.5.5. : Vol - Toute personne qui, pour se procurer un enrichissement illégitime, a soustrait une chose appartenant à autrui dans le but de se l'approprier est punie de l'emprisonnement et/ou de l’amende.

Article 4.6.11. : Brigandage - Toute personne ayant commis ou préparé un acte de brigandage, seul ou en groupe, sur les routes du Comté est passible de l'emprisonnement, et/ou de l'amende ou de la peine de mort.
[/rp]

L’accusé est suspecté de brigandage sur la personne de did85.

J’appel donc Mestra Adelinda à nous éclairé sur sa version des faits, j’appellerais ensuite la victime a témoigner.

pipelette pétillante Nombre de messages : 2249 Date d'inscription : 13/03/2007

Christina n'avait pas rêvé, c'était bien la vilaine Adye qui avait pris la route de Montpellier. Elle pensait vouloir la protéger cette brigande des chemins pour qui, finalement, elle avait une certaine amitié.

Apprenant ses méfaits, Christina se rendit au tribunal avec un panier de fruits bien mûrs prêt à exploser sur les joues de la délicieuse Adye.

En entrant dans la salle du tribunal, elle rejoignit Neko.

Bonjour ma belle, alors, toi aussi tu es déjà là.

Elle lui montra son panier de projectiles.

Tu vois, dans un sens, ça va me rappeler la soule, n'hésite pas à t'en servir dès que tu le jugeras bon.

Puis, le procureur entra. Elle l'écouta, elle l'écouta si bien, qu'elle crut un instant rêver.

Il mettait en accusation la vilaine le 20 août, et les faits reprochés datés du 27 août, soit sept jour après.

La lodévoise sourit, presque pour ne pas s'empêcher de rire et murmura à Neko.

Dis, tu crois qu'on les lance sur Adye ou sur le Procureur, mes beaux fruits bien mûrs ?

pipelette pétillante Nombre de messages : 2249 Date d'inscription : 13/03/2007

Adye voit du coin de l'œil arriver Neko. Elle sait que celle-ci souhaiterait bien voir la voleuse prendre un nouveau tournant dans sa vie, devenir quelqu'un de "bien", mais est-ce qu'elle est faite pour ça? Pas dit. Elle est restée durant des mois sans faire le moindre petit écart de bonne conduite, mais purée qu'est-ce qu'elle s'est ennuyée! Et une Adye qui s'ennuie, c'est... sinon courant, déprimant! Et nan, pas moyen, elle peut pas rester sans rien faire.

'Fin bon. La brunette refait face au procureur, écoute ce qu'il a à dire. Enfin... regarde plutôt ce qu'il lui montre. Et froncement de sourcils en même temps que plissement de nez. Kékildit?

C'est quoi c'torchon? demande-t-elle en agitant le "dossier" que l'homme vient de lui mettre en main.
D'jà on est pas le 20 août, ou alors mon crime est pas encore commis. Zavez un soucis avec les dates vous. A moins qu'vous lisiez dans l'av'nir. Mais si c'est l'cas, faites gaffe à pas vous faire cuire les cuisses dans un beau feu d'joie. Ensuite, c'quoi ces preuves? Ah j'dis pas, le portrait me ressemble beaucoup, si ce n'est que j'ai une cicatrice au sourcil qu'est pas dessiné, que j'ai les ch'veux plus longs, les yeux plus bleus que ça, qu'mon nez est cassé donc moins droit qu'sur ce croquis. Nan en fait, ya bien des trucs à revoir. Menfin à quoi ça vous sert d'avoir dessiné ma personne?
Et puis app'lez moi donc Adye, j'sais pas qui vous a donné c'nom d'Adelinda qu'j'utilise plus d'puis des années. Quant à vot'preuve-là, bah elle veut rien dire. Moi aussi j'peux dire que j'ai été brigandée par n'importe qui. 'tendez un peu.

Et la brunette se dirige vers Neko qui vient d'être rejointe par Christina, et lui demande de quoi écrire. Puis une fois plume et encrier en main, elle retourne la copie du dossier qui lui a été donné pour fabriquer une preuve, qu'elle tend ensuite au procureur.

Voyez, là c'est fait à la va vite, mais déjà on peut voir qu'c'est facile de falsifier des documents. Et puis bon, j'suis pas con au point d'dire mon nom quand je brigande hein... J'sais pas comment qu'il a su comment j'm'appelle...

Et puis un dernier truc, vous trouvez ça juste que le témoin soit la même personne qu'la victime? En gros c'est sa parole contre la mienne. Alors pourquoi le croire lui plus que moi? Si ça s'trouve, il a une dent contre moi, par exemple parce que j'ai refusé ses avances maladroites, et qu'il veut se venger en faisant croire qu'j'l'ai attaqué, ça s'tient nan? Et puis qui s'rait assez con pour s'promener seul avec toute une fortune sur soi, j'vous l'demande...

Donc cherchez des preuves plus concrètes que celles-là, des témoins qui pourront dire qu'j'ai vraiment attaqué ce bougre, ou libérez moi si vous avez rien contre moi à part un bout d'parchemin qui veut rien dire du tout. Mais bon faites vite, c'pas comme si j'avais tout l'temps d'vant moi...

pipelette pétillante Nombre de messages : 2249 Date d'inscription : 13/03/2007

La brigande venait devant la cours de se rendre coupable de faux dans les preuves, décidement, Klan ne comprennait pas l'interet de ses procédures a rallonge, il mourrait d'envie d'envoyer la vilaine sous les barreaux sans plus de formalité...

Mais il devait en être tout autrement:

J'appel le plaignant, did85 à la barre.

pipelette pétillante Nombre de messages : 2249 Date d'inscription : 13/03/2007

Étonnée du peu de réponse qu'elle obtient après sa plaidoirie, la brunette serre les mâchoires. Son procès n'est rien d'autre qu'une farce. Le dossier donne des preuves qui peuvent être fabriquées comme elle l'a démontré, avec des parchemins qui indique noir sur blanc -enfin là c'est plutôt noir sur beige- qu'elle aurait attaqué cet homme. Comme si elle était suffisamment stupide pour donner son nom lorsqu'elle pille quelqu'un. Mascarade. Et sans compter que le seul témoin est la victime. Un jour elle fabriquera un faux elle aussi, et ira se plaindre d'une personne qu'elle déteste, comme ce "procterreur" par exemple, disant qu'il la brigandée. On verra comment il s'en sortira.
Et le juge dans tout ça, il en pense quoi? On l'entend pas, on le voit même pas, caché qu'il est derrière son marteau.
Pfff dire qu'elle voulait un procès digne de ce nom, et qu'est-ce qu'on lui sert? Une belle connerie cette idée.

Elle se retourne pour observer la salle. Et si elle se cassait? Après tout ça changerait pas grand chose. C'est alors qu'elle aperçoit dans l'assemblée constituée de quelques badauds qu'ont sûrement rien de mieux à faire que venir écouter un semblant de procès, une tête qu'elle a connue ya quelques temps. Une certaine discussion lui revient alors en mémoire, et un petit sourire finit par naître sur les lèvres de la voleuse.

Elle refait face au juge, ses azurs passant du jeune homme à celui qui vient d'appeler à la barre le "témoin" de cette affaire. Puis d'une voix claire elle prend la parole à son tour. Après tout, ce procès est du grand n'importe quoi, alors pourquoi attendre qu'on lui donne l'autorisation de parler hein...

Messire le Juge, le sieur Harick, habitant de Lodève, sera mon représentant sous l'étiquette d'avocat de la défense pour le procès. Je demanderais donc à messire le proc'terreur et vous-même messire le juge de bien vouloir respecter ce droit.
"Après tout, ya pas d'raison qu'je sois la seule à pas m'amuser entre ces murs" ajoute-t-elle mentalement.
Concernant ce procès, à la demande de mon avocat, je me garde d'utiliser mon droit de plaidoirie pour l'octroyer à celui-ci. C'est donc le sieur Harick qui en bénéficiera à ma place.

Un bordel ce procès? Si peu...

pipelette pétillante Nombre de messages : 2249 Date d'inscription : 13/03/2007

Did85

Did au premier rang ne bronchait pas et se mit à penser à cette malheureuse qui s'efforçait à fuir ses responsabilités. Comment peut-on tomber si bas ?

Les paroles du procureur le sorti de ses pensées :
J'appel le plaignant, did85 à la barre.

Did se leva de son siège en se tenant le bas du dos, la rencontre avec cette brigande l'avait marquée physiquement. La douleur de la chute ne passait pas.

Je m'nomme Did... le charpentage dans c'te bougarde d'Lodève ait mon métier...
J'vois pas c'que cette roublardesse veux. Moi j'ai pas appris dans les livres tout ce qu'elle dit que j'aurais put faire...
Tricher avec du papier, pourquoi faire mon métier me paye bien. J'va à Montpellier quand y a besoin d'monde construire des hôtels, agrandir le port, réparer les chaumières. Pis après, j'reviens sur Lodève dépenser mes écus.
Sauf que ce 27 août, on m'a tout piqué !
Heureusement que je n'étais pas armé, elle m'aurait fait la peau !
C'est vrai, j'ai tout lâché, ma bourse bien pleine de 300 écus et la nourriture de mon sac.

Comment que j'sais qu'elle s'appelle ?
C'est simple, en rentrant ce soir là sans demander mon reste, je suis tombé sur Christina qui traînait sur les remparts de Lodève. Après avoir repris mon souffle, je pus décrire mon agresseur. Elle n'eut pas de peine à m'indiquer Adelinda ou c'te Adye qu'elle avait vu sortir de Lodève quelques heures plus tôt.

C'est après ce récit, que Did marqua un arrêt.

pipelette pétillante Nombre de messages : 2249 Date d'inscription : 13/03/2007

Juste histoire de passer le temps Harick10

Harick griffonnant quelques dernières notes, après le témoignage du plaignant. N’affichait aucun sentiment perceptible sur son visage, ni sourire, ni déception. L’Homme avait l’air serein… Puisque le procureur en avait finit, il attendit que le juge l’appelle à plaidoirie…

Monsieur le Juge, Monsieur le Procureur, MesDames, Messieurs de la Cour de justice, Bonjour…
Moi Harick, citoyen de Lodève, présenté ce jour devant vous en qualité d’avocat de la défense.

Marqua un temps d’arrêt et entreprit sa plaidoirie…

Avant toutes choses, j’aimerai que l’attitude du procureur soit blâmée… Celui-ci, par le déplaisant sobriquet qu’il se donne, je relèverai « Le Proc’terreur », Mais également dans l’énoncé de L’acte d’accusation, qui pourrait en lui-même à rendre le procès caduc. Fait preuve grossièreté envers la cour de justice et le Plaignant...

En effet, dans son manque d’ardeur pour son travail, Comme l’a si joliment fait remarquer ma cliente… dit-il avec petit sourire en coin. Monsieur le procureur Dans son énoncé de l’acte d’accusation définit ce jour, celui qui nous réuni donc celui du procès comme antérieur de sept jours au fait reprochés. Je rappellerai à la cour que personne dans ce royaume ne peut être jugé pour des actes qu’ils n’ont pas encore été commis...

Si je décidais d’arrêter ma plaidoirie à ceci, Monsieur le juge, vous n’auriez que l’obligeance de relaxer la prévenue pour ces motifs. Mais puisque Monsieur le procureur à fait de ce tribunal une salle de théâtre, faisons passer de beau moment à nos spectateurs…

Dit-il en ce retournant vers Le procureur.

Monsieur le procureur Vous seriez scié de respecter un peut plus la cour, vous bafoué l’honneur qu’il est du à la personne, qui représente les forces de l’ordre de ce comté, soit vous-même. En plus de manquer de respect à la cour et aux lois de ce comté, vous manquez de respect à la personne que vous représenté devant cette cour, soit le plaignant !

Se retournant vers le plaignant, il lui dit…

C’est avec un grand honneur, que je vous représenterai devant cette cour si vous décidiez d’attaquer devant la justice Monsieur le procureur à la suite de ce procès…

Harick marqua une courte pause, juste Le temps que l’émotion qu’avait suscité cette tirade auprès de l’assemblé, prenne son effet.

Revenons à notre affaire…
Monsieur le procureur, dans son acte d’accusation mentionne les textes de lois de notre Corpus Législatif, mais ne mentionne pas la Coutume de notre comté. Je demande donc que ce procès soit jugé par Les écrits du Corpus Législatif et en aucun cas par coutume de notre comté.

Monsieur le Juge, Les forces de l’ordre en la personne de Monsieur le procureur apporte à la cour un parchemin manuscrit, affirmant celui-ci comme preuve des faits ici reprochés à ma cliente… Il est certain et vu des termes employé par le plaignant dans son témoignage oral dans cette cour, qu’il est impossible à celui-ci d’écrire en bon françois… De la sorte et la manière dont ce parchemin et rédigé, vous en conclurez, qu’il ne peut en aucun être produit de la main de celui-ci. Je ne prétendrais pas que cette soit dite preuve est un faux en écriture, mais il est clair qu’à la vue de ce papier, qu’il est question du rapport d’enquête des forces de l’ordre.
Rapport d’enquête, qui ce définit en deux parties…

La première nommée « événement récents», explique grossièrement ce que le plaignant à fait chaque jour, rapport d’enquête normal d’un policier consciencieux, mais pas trop quand même, car l’on remarque que le plaignant à passé plusieurs jours sans acheter à manger, nous pourrions aisément comprendre que celui-ci a acheté pour plusieurs jours de nourriture en une fois avant son voyage ou qu’il à manger et bu ses gains journaliers. Si l’on creuse un peut, nous pourrions nous laisser croire que cette achat ai été réalisé à Lodève où un décret municipale interdit ce genre de pratique…

La deuxième partie et appelé « Mémoire est vision »… Sur celle-ci vous en conviendrez qu’il est question des personnes que le plaignant à rencontré en chemin, soit de son départ à son arrivée. Vous remarquerez Monsieur le Juge, que Les forces de l’ordre ont inscris les personnes, que le plaignant à reconnu sur son chemin et qu’a aucun moment il est stipulé le nom de ma cliente, ceci est corroboré par le témoignage du Sieur Did85, qui affirme clairement ne pas avoir reconnu ou connaitre son agresseur. Le nom de ma cliente a été prononcé à ces oreilles seulement après la rencontre avec la félonne Dame Christina dont les derniers méfaits ne sont plus à prouver… Il est clair que cette personne, de par son passif récent, aurait bien pu brigander le plaignant et par la suite accuser ma cliente à ça place… Certes ceci Dieu seul le sait…

Harick Marqua une pause, il savait que ses derniers mots, allaient toucher la foule, mais n’en restaient pas moins juste et méritaient tout de même à être prononcé en cette cour de justice…

Il reprit…

Monsieur le juge après cette claire démonstration, vous en conviendrez que le parchemin qu’apporte Monsieur le procureur devant cette cour ne peut en aucun cas constituer une preuve, puisqu’il est ni plus ni moins qu’un rapport d’enquête, écrit par la main des forces de l’ordre. Je demande, par ce fait l’annulation de ce papier en temps que preuve, puisqu’il ne démontre pas que l’accusé est l’auteur des fait ici reprochés…

Concernant la culpabilité de ma cliente elle n’est elle-même en aucun point prouvé ou témoigné par l’agresseur lui-même, qui affirme distinctement ne pas avoir reconnu son agresseur. Sa seule possibilité d’affirmer qu’il était question de ma cliente et le descriptif fait à Dame Christina à son arrivée…

Puis se tourna vers le Procureur et s’exclama…

Description débouté ! Oui ! Débouté !
Et je vais vous en faire démonstration… Le Sieur Did85, Le plaignant revient de Montpellier, il le dit lui-même le soir et après avoir travaillé d’arrache pied pendant plusieurs jours pour de nombreuse personnes différente. Alors le Sieur Did85 rentre de Montpellier c’est le soir il fait donc nuit, il est fatigué, il se fait racketté dans un coin sombre des remparts et celui-ci arrive à faire une description aussi parfaite que Dame Christina arrive sans effort à reconnaitre Ma cliente. J’aimerai Que le plaignant nous explique d’où lui vient ce don de voir dans la nuit…

Il se retourne vers le Sieur Did85…

Peut-être du sans-nom, ce Don, Sieur Did85 ?
Connaissez-vous ce proverbe disant que la nuit tous les chats sont gris ?
Et puis Sieur Did85 Comment pouvez-vous prétendre que votre agresseur vous aurait fait la peau, alors que vous ne définissez pas votre assaillant, armé?
Ce doit être encore le fruit de votre imagination… Imagination avec la qu’elle vous avez pu faire le descriptif de ma cliente, mais l’imagination ne représente pas la réalité et n’est que le fruit de chimères...

Harick reprit son souffle et pris un regard inquisiteur…

Je vous serai gré également, de montré un peut plus de respect Pour ma cliente et de point la définir comme bougresse…

Puis se retourna de nouveau vers le Juge et dit.

C’est pour cette raison, Monsieur le Juge, que ce genre de crime est fait la nuit et non pas en plein jour où l’agresseur serait facilement reconnaissable. Il est clair que les forces de l’ordre pour définir ma cliente comme agresseur du plaignant c’est basé sur un descriptif approximatif et sur les dires d’une personne affamée est très fatigué, qui ne pouvait reconnaître ou décrire distinctement son agresseur…

Harick s’arrêta quelques instants Et déclara…

Monsieur le juge, la Preuve et le témoignage du plaignant amplement débouté, il reste un point que je n’ai pas traité, ce point, se base sur les textes de lois du Corpus législatif. Commençons par le premier article mis en avant par Monsieur Le procureur.

Je cite : « Article 4.5.5. : Vol - Toute personne qui, pour se procurer un enrichissement illégitime, a soustrait une chose appartenant à autrui dans le but de se l'approprier est punie de l'emprisonnement et/ou de l’amende. »

Pour prétendre à Vol, comme le définit l’article il faut que de la monnaie ou des denrées ai été soustraites frauduleusement à son possesseur, même si l’article en lui-même laisse sous entendre qu’un simple acte commerciale est frauduleux. Je disais donc que pour prétendre au Vol de la monnaie ou des denrées devaient être extorquées à une personne. Mais ici par déduction rien à été volé et je vais vous le démontrer clairement. Le plaignant affirme que son agresseur lui aurait volé 300 écus et de la nourriture. Malheureusement pour lui la personne qu’il définit comme son agresseur ne reconnait pas les faits.

Donc ne pouvant prouver le butin dérobé devant cette cour de quelques manières, qu’il soit. La cour utilisera donc les simples dire d’une personne pour définir si Vol il y a eux ce soir là!

Je rappelle à Monsieur le Juge que le rapport d’enquête montre que le Sieur Did85 aurait pu posséder 100 écus et non 300 comme il l’affirme.
Le Sieur Did85 n’apporte pas la preuve, également, qu’il possédait quelques denrées dans sa besace...
Ce que je dis, c’est que leur sieur Did85 aurait bien pu dépenser son argent journalier en taverne à boire et à manger et revenir dénué de tout, Sans argent, ni nourriture!

Il est clair que le Vol ne pouvant être prouvé, vous en concevrez Monsieur le Juge, que l’article énoncé par Monsieur le procureur est rendu Caduc pour cette affaire.

Concernant Le deuxième article présenté comme bafoué par Monsieur le procureur, je cite : « Article 4.6.11. : Brigandage - Toute personne ayant commis ou préparé un acte de brigandage, seul ou en groupe, sur les routes du Comté est passible de l'emprisonnement, et/ou de l'amende ou de la peine de mort. »

L’acte De Brigandage, comme je vous l’ai démontré n’est à aucun endroit ou moment de ce procès prouvé par les forces de l’ordre ou par le plaignant et encore moins confirmé par l’accusée…
Il va de soit que si preuve des actes il n’y a, Vous ne pourrez, Monsieur le juge, affirmer dans votre jugement, les faits de préparation ou d’actions de brigandage. Je demande donc que cet article soit également rendu Caduc pour cette affaire.

Monsieur le procureur n’ayant rien d’autre à offrir contre ma cliente corroborant sa théorie de culpabilité, je demande que ce procès soit débouté et que la relaxe pour manque de preuve tangible, ainsi que vice de forme et de procédure de la part de Monsieur le procureur soit prononcé en faveur de ma cliente.

Monsieur Le Juge Monsieur le Procureur, Merci de m’avoir écouté et de prendre en considération ma plaidoirie.

Harick retourna s’assoir, toujours avec un visage qui ne transpirait aucune émotion. Il se dit à se moment, que sûrement par manque de discernement les gens vont lui jeter la pierre. Mais lui savait que devant cette cour c’est l’avocat qui parle et pas Harick et que les sentiments n’ont pas lieu ici, seule la loi et la justice prime…