Auberge de Tulle

Elle a assez patienté. Elle sait qu'il y a du monde ici, elle a entendu du bruit. C'est donc qu'on veut pas d'elle dans cet établissement.
Grommelant un vague merci à la femme qui vient de lui donner la clé, la brunette enrage. Oser faire comme si elle n'était pas là.
Son regard passe de l'escalier au comptoir derrière lequel plusieurs bouteilles d'alcool sont entreposées, et à la fenêtre jouxtant le-dit comptoir, dont le rideau cache aux passants ce qui se passe à l'intérieur de la taverne-auberge.
N'a-t-elle pas dit qu'elle détruirait tout si on venait pas l'accueillir?
Tranquillement, la voleuse sort de sa besace un petit briquet à silex, de l'amadou, et un petit bout de fer. Elle frotte le briquet contre le fer et récupère l'étincelle sur l'amadou, puis allume avec cela une bougie traînant sur une des tables. Et l'air de rien, s'approche du comptoir, s'empare d'une des bouteilles d'alcool et la fracasse sur le sol, avant de faire tomber la bougie allumée sur le liquide qui s'enflamme.

Et la brunette s'éloigne l'air de rien vers la sortie. Elle avait prévenu...

[hrp]A vous de voir si vous voulez jouer le RP de l'incendie ou non. Vous pouvez éteindre le feu avec seulement un seau d'eau, ou dire que les flammes atteignent les autres bouteilles d'alcool du comptoir et s'intensifient, avant de venir enflammer le bois de la taverne.
Je laisse le choix du RP, si vous voulez jouer...[/hrp]

FLO arrive brusquement dans la taverne


jette un sceau d eau sur le feu et l ' eteint


et CRIE!

que faite vous donc j ai des enfants qui dorment içi

vous voulez quoi ? la clé

ben vous l' avait il me semble

allez vous reposer calmez vous !!!

Chimiste entendit les cris de Flo et arrive en courrant à la taverne,en voyant ce qui se passe.Elle sort son épée et menace la jeune femme

Bon,je vois que malgrés que l'on vous prette une chambre,en remerciement vous osez essayer de mettre le feu à la taverne,maintenant vous nous rendez la clé et je ne veux plus vous voir trainer ici

Attend,l'épée à la main que la jeune femme lui rende la clé

Tient, au moins le feu aura réussi à faire sortir le tavernier de sa léthargie. Elle aurait du y penser plus tôt, la brunette.
Mais quand même... éteindre les flammes avant qu'elles n'aient le temps de venir embraser les murs, de s'intensifier, de ne laisser que carnage derrière elles... et d'offrir à la voleuse-pyromane un spectacle dont elle n'arrivera jamais à se lasser, comment pouvait-on faire ça... Des gosses? Bof, yen a déjà trop dans le royaumes, deux ou trois de moins, c'est pas ce qui l'empêcherait de dormir...

C'que j'veux? J'l'ai hurlé tout à l'heure, répond Adye d'une voix froide, ses azurs ne quittant pas le tavernier. Mais vous espériez sans doute que je partirais croyant que vous n'étiez pas là. Loupé... j'suis du genre têtu. Mais j'vous avais prévenu...

La clé est balancée sur le sol, à l'emplacement de la bouteille qui s'est enflammée. Et la brunette tourne les talons, juste au moment où une femme pénètre dans la taverne, et la menace de son épée.
Haussement de sourcils de la jeune voleuse, qui toise alors la femme de ses azurs.

Je l'ai plus cette clé, que ce tavernier m'a refusée. Mais allez donc lécher le sol, vous allez finir par la retrouver. Et attention avec vot'joujou, vous allez finir par blesser quelqu'un.

Eclate de rire en entendant ce que disait cette jeune femme:

Ne vous inquiètez pour moi,je sais tres bien manier cette épée et de plus elle est fraichement aiguisée donc il ne vaudrait mieux pas que vous la tatiez,vous risqueriez de le regretter.

Voyant la clé sur le sol

Tiens donc,c'est plutôt vous qui êtes tres maladroite,ainsi ne pas savoir poser une clé sur le comptoir,il ne faut pas demander pour le reste alors,si votre comportement est le meme que votre adresse,cela doit surement vous emmenez a des situations cocasses.On doit souvent parler de vous aprés votre passage.

Et la brunette de s'approcher encore plus, faisant la pointe de l'arme s'enfoncer légèrement dans la chair de sa gorge, une goute de sang, puis une deuxième, venant suivre le fil de la lame.

En général on s'retourne sur mon passage oui, mais vous devez bien imaginer que c'est pour autre chose que mes manières...

Les azurs sont profondément ancrés dans les prunelles de la femme. Elle sent très bien l'arme sur sa peau, mais elle s'en fout. La mort ne l'effraie même plus. Elle n'est plus que coquille vide, après tout.

Enfoncez bien votre lame, n'hésitez pas... fait-elle d'une voix presque douce, caressante. Allez y d'un coup sec, prenez plaisir à ôter la vie d'une personne désarmée. Devenez cette personne que vous haïssez, celle qui n'hésite pas à tuer sans sourciller, alors même que la victime ne fait rien pour se défendre... Il suffit juste d'enfoncer la lame, juste un petit coup... et vous prendrez alors conscience qu'ôter une vie n'est pas si difficile... dès lors que votre conscience vous aura quittée...

Et la voleuse de sonder les prunelles, voir si elle sera celle qui réussira à l'arracher à cette putain de vie...

Voyant le sang couler,elle se dit que cela ne valait pas la peine d'aller plus loin.Elle n'avait pas envie de voir son fantome la hanté dans la nuit.
Elle releva son arme et dit:

Non, il n'est pas necessaire d'aller si loin,il y a certainement d'autres personnes qui s'en chargeront si vous continuez à vivre de cette manière la.
Vous êtes jeune,il est toujours possible de changer.Vous verrez que si vous faites des efforts,vous découvrirez que la vie vaut la peine d' etre vécu,il y a tant de choses à faire et à voir.Et faire le bien,vous conduira au bonheur alors que faire le mal,fait votre malheur.

[ Mystérieuse Visiteuse...
Quand le passé rejoint le présent…Pour elles…]



Les voyage forment la jeunesse...Et favorisent les retrouvailles... C'est dans le froid et les tempêtes de neige que Lys traverse le Limousin arrivant tout droit d'Auvergne où elle est resté quelques jours, profitant de ce poser dans une taverne pour prendre plume et d'écrire a Adye... La duretée des mots claque sur le velin et la douce fleur de Lys, tout le contraire de sa cousine ... De prendre la route pour la rejoindre a Tulle...

Au detour d'une ruelle de s'approcher du carreau de la fenêtre avant que la main s'élève et vienne essuyer le givre pour former un rond et d'apperçevoir Adye...enfin...

Un sourire qui nait sur les lévres de la brunette, quelques meches rebelle qui s'échappent du capuchon de sa cape..et de se redresser pour faire quelques pas et d'entrer dans la taverne... D'aperçevoir Adye d'une humeur des grand jours... Et qu'elle referme doucementla porte derriére elle avant que sa main gauche s'élève de nouveau pour venir delaçer le lacet de sa cape laissant apparaitre la naissance de son cou... puis de la poser sur le dossier du fauteuil pres de l'âtre avant de s'y installer avec douceur et legeretée pour se rechauffer en observant Adye songeuse...Elles pourraient presque être jumelle tant les quelques mois les séparent...les crinières brunes sont luisante et l'éclat de leur prunelles pétille...Le petit nez de la brunette se retrousse tandis qu'un odeur legerement acre se fait sentir... Puis une petite voix douce et taquine qui s'adresse a sa cousine...


Bonjour Belle Brune...
Pas la peine de te demander comment tu va? pauvre petite jeune fille, que t'a t'elle dont fait ?!

Et de passer ses perles grises de l'une a l'autre tout en se frottant les mains pour se rechauffer... Puis de prendre le tison pour raviver les braises de l'âtre en helant doucement le tavernier

Tavernier??!!
Quelqu'un pour servir ?!
Deux verres et la bouteille de prune siouplait!!!

]Un voile noir passe devant les prunelles couleur océan, alors que la lame s'est abaissée. Pas encore maintenant qu'elle en finira avec la vie. Et la brunette est trop lâche pour s'arracher d'elle-même à cette existence bien trop fade pour elle. Sans compter que s'ôter la vie, voilà ce qu'elle hait le plus au monde, alors comment peut-elle le faire?
Donc elle a choisi un autre moyen, se comporter de manière tellement vile qu'on va bien finir par lui passer l'épée à travers le corps.
Enfin, c'est pas pour tout de suite, visiblement...

La femme lui tient un discours, Adye ne l'écoute que d'une oreille. Déjà elle a envie de se casser, quitter cette taverne, quitter cet endroit, quitter ce village. Partir au loin, retrouver elle ne sait qui. Mais personne ne l'attend, aucun endroit qui saura l'accueillir... Que lui reste-t-il?

Vous êtes jeune,il est toujours possible de changer.Vous verrez que si vous faites des efforts,vous découvrirez que la vie vaut la peine d' etre vécu,il y a tant de choses à faire et à voir.Et faire le bien,vous conduira au bonheur alors que faire le mal,fait votre malheur.

Changer? Faire des efforts? La voleuse laisse échapper un petit rire sans joie.

J'ai changé. J'ai fait des efforts par le passé, et qu'est ce que ça m'a apporté? Rien. Tout c'que j'ai gagné, c'est ta perte... -regard perdu dans le vide, comme si elle parlait aux fantômes du passé- Tu m'as abandonnée, et tu voudrais que je continue de vivre normalement, cruel que tu es...

Prunelles qui se reposent sur la femme armée, comme si elle vient de se rappeler son existence.

Gardez vos belles paroles pour vous, qui êtes-vous pour me dire cela?

La porte s'ouvre de nouveau, pendant un instant la brunette pense que le tavernier est allé chercher du renfort pour l'arrêter. Mais une silhouette qu'elle reconnaît aussitôt se dessine dans l'encadrement de la porte.

Ah t'es là toi... T'es v'nue te perdre au fin fond du trou du cul du royaume?

Mirettes qui scrutent la cousine, laissant complètement de côté la femme armée.

T'as l'air un en seul morceau...

Étonnant pour quelqu'un qui a avoué dans une lettre attirer tous les brigands sur son chemin.