[RP] Promenons-nous dans les bois... Remake de Vaudemont

[hrp] RP ouvert à tous bien sûr.[/hrp]

La matinée venait tout juste de commencer, le soleil dardait ses quelques rayons timidement sur le village de Vaudemont, annonçant une journée plutôt ensoleillée.

Hans et Gretta étaient deux enfants livrés à eux-même, jumeaux de dix printemps, qui avaient eu le malheur de perdre leurs parents lors d'une attaque de brigands. Ceux-ci avaient été jusqu'à incendier la petite maison à l'orée du bois, n'épargnant pas le bucheron et sa femme. Les deux enfants étaient alors à la cueillette de framboises, et lorsqu'ils arrivèrent devant la petite masure, ce ne fut que pour découvrir des ruines fumantes.
Tout ceci s'était déroulé il y avait deux ans de cela.
A présent, les jumeaux vivaient seuls, survivants grâce à de petits vols sur le marché, ou aux bourses habilement dérobées à leurs propriétaires. Mais leur visage sali et si jeune attiraient surtout la pitié des passants, qui donnaient parfois quelques piécettes aux deux petits mendiants.
Voilà de quoi était faite leur vie.

Ce jour-là, Gretta se réveilla la première, quittant la chaleur confortable de la couverture trouée pour se rendre à la porte de l'ancienne église délabrée. Les enfants vivaient à présent sous ce toit de fortune qui, même si il n'assurait qu'une sécurité forte réduite, au moins leurs donnait un toit au-dessus de la tête.

Elle courut réveiller son frère qui s'étira paresseusement, et fixa sa sœur de ses yeux noisettes.

Quoooooi... Il est encore tôt... fit-il en baillant à se décrocher la mâchoire.

Debout paresseux! répondit la petite brune en tirant sur la couverture. On doit aller chercher du bois aujourd'hui! Tu as oublié? Le marché! On doit l'y vendre! Allez, secoue tes puces!

Sur ses paroles elle courut ramasser son panier, peut-être trouveraient-ils des fraises qu'ils pourraient vendre en plus du bois.

Un petit moment plus tard, les deux enfants avaient pénétré la forêt, et se retrouvaient déjà avec plusieurs morceaux de bois sous le bras. Ils remplissaient assez rapidement la petite carriole que tirait une mule, et bientôt furent près à partir pour le marché. Mais alors qu'ils allaient reprendre la route, un lapin sortit des fourrés. Hans s'arrêta aussitôt, et tira doucement la manche de sa soeur.

Regarde, lui chuchota-t-il, si je l'attrape on pourra avoir de quoi manger pour ce midi et ce soir!

Gretta observa à son tour le lapin, et son estomac commença à crier sa famine. Ce ne serait pas de refus un peu de viande...

Fais attention alors, ne le laisse pas s'échapper... lui dit-elle sur le même ton.

Hans sauta alors en direction du lapin qui était tout près, mais le manqua de peu. L'animal courut à toute allure afin d'échapper à son chasseur.

Et flûte! Je t'aurai sale bestiole!

La garçon se mit alors à sa poursuite, abandonnant la petite Gretta qui s'assied sur un tronc renversé. Après tout, voilà qui lui fera un peu d'exercice.
Mais à peine quelques secondes se furent écouler qu'elle entendit un cri non loin de l'endroit où son frère avait filé. Elle se releva précipitamment et courut jusqu'à l'endroit d'où semblait provenir le cri, pour voir avec horreur un énorme trou à quelques pas de ses pieds. Elle s'en approcha, et découvrit le corps de son frère, tout au fond. Heureusement celui-ci leva les yeux, en se tenant la main.

C'est trop profond... dit Gretta de grosses larmes commençant à couler sur ses joues. Je vais chercher de l'aide!

Elle quitta alors l'endroit en courant, et une fois arrivée à l'emplacement de la carriole sauta dessus et mit la mule au galop.

Une fois arrivée au village, elle continua de faire courir la mule tout en s'écriant:

AU SECOOOOOOOOOOURS!!! MON FRERE EST TOMBE DANS UN TROU!!! VENEZ M'AIDER!!!!!

Le matin vient de se lever sur Vaudemont, éclairant de ses pâles rayons la chambre dans laquelle a élu domicile la brunette.
Adye ouvre un œil, pour le refermer aussitôt. Son bras se tend jusqu'à atteindre le côté, geste dont elle avait pris l'habitude quelques mois auparavant.
Mais ce matin, rien. La place est vide.
La brune rouvre les yeux, pour se redresser dans le lit. Quelle idiote. Ça fait longtemps que la place a ses côtés n'est plus occupée.

Adye se laisse de nouveau tomber contre l'oreiller, posant son avant bras sur ses yeux. Voilà plusieurs mois qu'elle s'est faite à l'idée que jamais plus rien ne sera comme avant, même si le destin lui a mis Alex sur sa route. Mais Alex n'est pas Armand...
Se morigénant de penser une fois de plus ceci, la brunette tape de son poing le matelas et se redresse. Faut vraiment qu'elle avance plutôt que de rester prisonnière du passé. Voilà un an quasiment qu'il est mort, un an qu'elle broie du noir. Ca oui, elle est bien loin de ces femmes qui perdent l'amour de leur vie et en trouve un autre un mois après... Mais au moins elles, elles ne passent pas leur temps à déprimer, pas plus mal après tout...

Quelques minutes passent, et enfin la brune réagit de nouveau. Rien ne va s'arranger si elle reste à se morfondre dans cette chambre. Il faut qu'elle se ressaisisse.
Elle se lève donc, et enfile rapidement une jupe et un chemisier, laissant sur le lit la dague qu'elle porte généralement à sa cuisse. Juste celle cachée dans sa botte. C'est suffisant. Pas besoin de trop se faire remarquer. Pas envie non plus qu'on l'a mette dans la catégorie des vilains uniquement parce qu'elle porte un arsenal sur elle. Une nouvelle vie, voilà ce qu'elle veut. Oublier le passé. Aller de l'avant.

Enfin arrivée dehors, la jeune fille remarque que la matinée est bien entamée. Il est même presque midi. Un petit tour au marché, de quoi caler son estomac. Elle fait donc un pas en direction de la place principale du village, quand un bruit tonitruant se fait entendre à sa droite. La brune a juste le temps de voir une carriole arriver en vitesse sur elle pour pouvoir quitter le chemin et s'éviter de mourir écrasée.

Nan mais ça va pas?!!! hurle-t-elle alors en se relevant, époussetant sa jupe. V'zêtes malade!

Son regard se fait un peu surpris quand elle découvre alors que c'est une gamine qui conduit l'âne. Arf mourir à cause d'une mioche en plus...

Flores, ce matin là flane dans les rues.
Les rondes nocturnes sur les murailles décalent tout sommeil...Elle avait peine à retrouver une certaine sérénité...
Elle allait pensive, quelques pensées vers son frère et sa soeur, se demandant ce qu'il restait de cette famille...

Soudain le bruit distinct d'une carriole la sortit de ses propres réflexions.
Elle se trouvait en carrefour de ruelles.
Elle s'avance, juste à temps pour entendre le hurlement d'une femme et cette dernière éviter comme par miracle un tombereau lancé à vive allure tiré par un fort destrier ressemblant fortement à une mule, quoique la mule est reconnue pour sa force...

Citation :

Nan mais ça va pas?!!! V'zêtes malade!

La femme se jette sur le côté et la rouquine en fait de même...
Mais elle n'en croit pas ce qu'elle vient de voir passer...
Une gamine de par sa frimousse est au commande de cet équipage.
Sur la place, il est enfin arrêté par un homme a cheval...
Flores s'en approche, comme d'autres badauds matinaux, elle reconnut le petit fils de Dame Galou, aperçu au domaine...
Elle l'entend dire.

Citation :

Allons allons, calme toi je ne comprend rien à ce que tu raconte, que ce passe t'il dis moi je t'écoute et nous verrons ce que nous pourrons faire.

Flores s'invite pour calmer la fillette.

Jour bon, petite demoiselle, je suis Flores de La Maréchaussée de Vaudémont...Allons, calmes ces cris et décides toi, que se passe t'il ?

Hans

Perdu au fond de son trou, le jeune garçon commençait à voir le temps long. De plus, son bras le lançait atrocement, il se l'était sûrement foulé, ou peut-être même brisé. Il voulait rester fier, mais il n'était qu'un enfant après tout... Des grosses larmes de crocodiles commencèrent à couler le long de son visage, formant ainsi des sillons sur les joues noircies du jeune Hans.

Dépêches-toi sœurette... murmura-t-il d'une toute petite voix.

Enfin, après un petit moment à attendre, des bruits de pas se firent entendre non loin. Le garçon vit alors un espoir, enfin on allait le sortir de là! Enfin il allait se retrouver à l'abri, soigné et choyé. Peut-être aurait-il même de quoi de sustenter plus que correctement!
Il leva alors les yeux vers le ciel, pour voir enfin une tête apparaître. Une vieille femme. Aux cheveux blancs et hirsutes.

Mais voyez qui j'ai attrapé là, entendit-il dire, au lieu d'un ours, j'ai droit à un petit chaton...

Un ours? C'était un piège à ours? C'était donc elle qui avait formé ce trou?

Aidez-moi à sortir de là... supplia-t-il alors à la vieille femme...

Gretta

Enfin arrivée au village, la jeune Gretta criait du haut de sa carriole à l'aide. Il fallait qu'on l'aide à sauver son frère! Elle allait bien trouver des âmes charitables ici!
Quelques personnes sortirent de leurs maison pour voir qui hurlait de la sorte, et les passants se retournaient sur son passage.

Aidez-moi!!! criait-elle lorsqu'elle vit alors la personne sur la route.

Tirant sur les rênes le plus possible, et aidée d'un homme, elle réussit à stopper la mule, mais pas suffisamment tôt pour éviter à la femme de devoir s'écarter un peu brutalement de la route.
Elle descendit alors de sa carriole, et courut vers la femme brune pour lui prendre les mains dans les siennes, plongeant un regard suppliant dans les prunelles de celle qu'elle avait failli renverser.

Je vous en supplie, venez avec moi dans la forêt, mon frère est tombé dans un trou!

L'homme qui avait aidé à stopper la monture s'approcha ensuite, suivi d'une deuxième femme, qu'elle reconnut comme étant la deuxième à avoir failli faire passer l'arme à gauche. Ils allaient l'aider, ils ne pouvaient pas les laisser, elle et son frère, dans la panade dans laquelle ils étaient! Incapable pour le moment d'expliquer calmement ce qu'il s'était passé, elle ne put que répliquer :

Par pitié, il va mourir! Aidez-moi! Je ne peux rien faire toute seule!

Elle continuait de passer son regard rempli de larmes de l'une à l'autre des personnes, espérant de tout son petit cœur qu'elles répondraient présentes.

Citation :

Sergent Flores, il nous faudrait une corde, malheureusement je n'ai pas cela à disposition, peut être que vous à la maréchaussée... ? Nous vous attendrons à la sortie du village avec cette jeune fille.

Une corde...Euh...Sieur de Belrupt, une longue corde ?
Flores réfléchit, elle en a bien, mais elle les connait courtes, enfin assez longues pour attacher quelques vauriens mais pas assez longues pour un trou dont elle ne connait pas la profondeur...
L'église appelle ses ouailles, Shillia sonne les cloches...Flores tourne la tête vers l'église...

Par Aristote, qu'est qu'il ne faut pas faire...
Entendue, je vous rejoins à la sortie de village, mais attendez moi...
Je vais devoir un peu discuter le bout de corde avec notre Abesse...
Enfin c'est pour une bonne cause !

Flores soulève sa jupe et sans ménagement, se met à courir en direction de l'église...
Place ! Faites moi Place ! lance t'elle aux badauds qui commençaient à s'amasser autour de la charrette

Hans

Le cœur rempli d'espoir, le jeune Hans restait les yeux levés vers la lumière, attendant que la vieille femme lui vienne en aide. Il ne pouvait en être autrement, elle ne pouvait décemment pas le laisser dans son trou...

Tu as de la chance petit chaton, fit la voix de la grand-mère, j'ai justement de quoi te sortir de là...

Hans essuya alors ses joues noyées de larmes, sentant enfin l'heure où il serait libre arriver. Il remercia intérieurement le Seigneur de ne pas le laisser seul ici durant plusieurs heures, et laissa retomber son regard sur son bras douloureux. Il découvrit alors une grande ouverture en le retournant, et que le sang coulait jusqu'à former une petite flaque rouge à ses pieds. Alors il n'était pas seulement foulé...

Du bruit venant du dessus le fit lever la tête, et il vit une corde qui descendait lentement jusqu'à lui. Il entendit la vieille femme lui dire de s'y accrocher, chose qu'il s'empressa de faire.

Sauvé!

Arrivé enfin à l'air libre, il renifla bruyamment et s'essuya les yeux d'un revers de manche, pour voir l'autre extrémité de la corde attachée à un arbre non loin du trou.

Merci, fit-il la voix chevrotante, faut que je retrouve ma sœur maintenant. Vous l'auriez pas vu, elle a la même taille que moi, et la même couleur de cheveux...

La vieille restait à le regarder, d'une façon étrange, qu'il n'aurait su décrire, sans ouvrir la bouche. Et subitement, elle s'empara du bras blessé, et commença à tirer le garçon dans la direction opposée à celle du village. Ils s'enfonçaient encore plus dans la forêt.
Hans avait beau crier, se démener, la force semblait presque surréelle.
La douleur était quasi-insoutenable. Elle forçait sur son bras sûrement brisé, et le sang ne s'arrêtait pas de couler. Mais à quelque chose malheur est bon : au moins les traces indiquaient un chemin...

Gretta

Allons ne t'inquiète pas, on va aller chercher ton frère, vient avec moi nous y irons plus vite que ta mule essouffler.

Le ton et les mots eurent un effet calmant sur l'enfant. Elle s'essuya les yeux et essaye de calmer sa respiration. Cet homme semblait vouloir l'aider. Hans était sauvé!

C'est mon frère, Hans. Nous étions... nous étions dans la forêt, il y a eu un lapin, il a couru après et puis... il est tombé! Un grand trou! Un énorme trou! Il a mal! Il faut l'aider!

De nouveau la petite fille s'agita.

Dans la forêt! Dans la forêt! Venez avec moi, je vous en supplie!

Son regard passait d'une personne à l'autre. Il fallait faire vite. Hans souffrait. Mais elle comprit qu'ils devaient quand même patienter, le temps que cette femme aille chercher une corde. Gretta tenta de se calmer, serrant ses petits poings devant elle. Oui bien sûr, que feraient-ils sans corde? Il fallait patienter, juste un petit peu...

D'ailleurs comment t'appelle tu ?

La fillette leva le visage vers l'homme, pour lui répondre.

Je m'appelle Gretta... Elle va faire vite la dame? Hans, il attend... Il a mal...

Adye va pour reprendre son chemin, quand la carriole folle s'arrête, et la gamine descend pour se ruer vers elle.
Mais mais mais... Qu'est-ce qu'elle lui veut? Non seulement elle a essayé d'attenter à sa vie, mais en plus elle va la coller?! Arf les mômes!
Et là v'là qui lui prend les mains! Les yeux larmoyants...

Bah ça va, t'en fais pas, j'suis pas morte... lui fait alors la brune essayant de se dégager de l'emprise de la gamine.

Mais en fait, elle en a rien à faire qu'elle ait failli la renverser. La v'là qui parle de forêt, de trou, de frère. Un deuxième mioche? Ah non alors! Déjà qu'une qui se colle à elle, ça fait beaucoup, alors hors de question qu'elle ait dans les pattes un deuxième!

Mais lâche moi! ordonne la brunette toujours essayant de se dégager de la gamine.

Enfin elle se trouve libérée, et veut retourner à ses occupations quand elle vit un homme suivi d'une femme apparaître et s'arrêter. Allons bon, qu'est ce qui va yavoir encore... La gamine change de cible, pour répéter ce qu'elle vient de lui dire.

Bon ben ces deux-là semblent vouloir l'aider, cte gamine. Pas besoin d'elle. Adye veut alors les laisser à leurs problèmes, après tout c'est pas les siens, quand son regard croise celui de l'homme.

Dame, votre aide pourrez nous être utile car je ne sais si cette jeune fille saura retrouver le chemin exact, ainsi à plusieurs nous pourrons chercher son frère.

Hein??

P'tain, v'là-t-y pas qu'il veut qu'ELLE, elle les aide à aider cte mioche! Nan mais elle est pas gardienne de morpions, et encore moins ce qu'on appelle un bon samaritain! Oh ça non alors! Adye ira jamais mettre les pieds dans cette forêt pour aider un môme! Moins elle en voit mieux elle se porte! Et puis l'aider à retrouver son chemin, nan mais il la connait pas, avec le sens de l'orientation qu'elle possède, elle arrive même à se perdre dans la maison de sa sœur! Alors dans une forêt, n'en parlons même pas!

Menfin si elle laisse cette gamine se débrouiller, elle va passer pour une sans-cœur. Et c'est pas ce qu'il faut si elle veut se refaire une nouvelle vie. Croisant le regard de la petite, dans lequel elle semble percevoir un espoir débordant, la brunette lâche un profond soupir et se met à grommeler.

Bon, c'bon, j'viens... Mais faudra m'remercier comme il faut une fois qu'l'morveux sera sorti d'affaire!

Et la brunette de commencer à se diriger vers la sortie de la ville, espérant que c'est le bon chemin qu'elle prend. Puis se retournant vers l'homme et la gamine :

Bon, vous v'nez?!

Attendez moi !!!

Flores arrive trainant avec grandes difficultés une longue corde...
Celle ci attendait sur le seuil des marches du clocher et sans hésitation, elle l'avait prise en remerciant Aristote et tous ses saints de n'avoir pas eu le besoin de grimper tout en haut et d'en détacher une...
Elles espérait que celle ci ne manque pas trop à Shiilia, qui en pleine messe,
n'avait pas pu lui répondre...

Elle rejoint donc la femme brune, sieur de Belrupt et son cheval, la gamine et son attelage, à la sortie du village...
Bien maigre celui ci !
Mais bon le moment est à l'urgence, alors elle dépose avec soulagement la corde sur la carriole et grimpe devant, attrapant les rênes elle demande à Gabriel de Belrupt, toujours accompagné de son fringant destrier.
Vous prenez la fillette à cru ?
Nous vous suivons et pas au grand galop, j'ai bien peur que cette équipage ne nous le permette pas, sieur...
Et sans vraiment attendre de réponse, elle demande à la jeune femme de monter derrière.
Allez grimpez et accrochez vous quand même, les chemins sont chaotiques !.
Allez hue Da ! hurle t'elle

[sur le chemin]
L'enfant, accrochée à la ceinture de Gabriel de Belrupt, entre quelques gémissements, lui montre le chemin par grandes tapes dans son dos.
La rivière se présente, et là aux abords un groupe se détache.
Flores les reconnait sans peine, Dame Galou, Gigi et la damoiselle Aliénor.

Pause hurle la Rouquine et sautant de la carriole elle courre, jupe relevée, vers elles...
(Au bord de la rivière)
Ha mes amies, pardon de vous avoir fausser compagnie, mais nous devons aider un jeune garçon qui apparemment est tombé dans un trou...
Flores regarde avec envie les victuailles étalées sur l'herbe...
Mais je vais revenir, ne vous en faites pas !

Puis Flores retourne à la carriole répondant aux appels de ses compagnons sauveurs d'un jour, lançant un dernier regard vers les paniers remplis de brins de clochettes parfumées...

Elle arrive sur les lieux et en écoutant les uns et les autres, elle comprend la situation. Mystère, où est donc passé ce môme ? Trop de choses effleurent l'esprit de Gigi, un crime, un enlèvement, une fugue, un acte de magie ou..........alors affabulations de la gamine ? Mais pourquoi Diable aurait-t'elle raconté que son frère était tombé dans le trou ?
Suffisamment de monde est déjà sur place, Gigi s'adresse à Galou, Si vous préférez rentrez grand-maman, faites je vous en prie, car vu les circonstances, je pense en effet qu'il va falloir que nous organisions une recherche par petits groupes comme le suggère Aliénor, ceci dit votre présence ici même peut être utile, on ne sait jamais si l'enfant repassait par là.
Bien oui, il était hors de question de demander à Galou d'aller courir les sous bois, vu son âge déjà avancé, son aide, si elle l'estimait utile, serait plus appropriée en faisant le gué, assise sur le tronc d'arbre qui s'y prête justement. Car c'est bien connu, si l'enfant s'est égaré, il tâchera de retrouver son point de repère avant tout.
Gigi veut garder espoir, mais les traces de sang ne sont pas très rassurantes, elle dissimule son inquiétude et ne laisse rien paraitre sur son visage, et en attendant que les équipes se forment, se hâte de remonter sa houppelande afin de courir sans être gênée par ses jupons.

Gretta

Rien. Rien dans le trou. Incroyable. Comment cela se fait-il? Hans aurait-il réussi à grimper hors du trou? Mais comment, avec quoi? Elle en était là de ses questions quand elle entendit celle qu'on lui posa.

Citation :

Dis, ton frère s'est blessé en tombant? Ya du sang là, il peut avoir trouvé un moyen de s'en extirper.

Du sang? La fillette courut à l'endroit où se tenait la femme qui venait de se vautrer, comme si elle allait pouvoir reconnaître le sang de son frère sur le sol. Et là, les questions revinrent, de plus belle. Comment avait-il pu se sortir de ce trou tout seul, et blessé? Les larmes recommencèrent à glisser sur les joues, elle se voyait déjà non seulement orpheline de parents, mais aussi de frère. Qu'allait-elle devenir si Hans venait à la quitter?
Déjà les femmes semblaient vouloir mener une battue.

Je viens avec vous!

Pas question qu'elle laisse tomber! Son frère avait besoin d'elle, et elle serait là pour lui!

Gigi regarde Galou puis se retourne vers Gabriel, tout en ayant un geste rassurant envers Aliénor.
Moi ça me va, encore que............je me demande s'il est vraiment nécessaire que Grand-maman et moi restions ici, peut-être serait-il plus sage que nous rentrions au village. Non pas que j'ai peur que nous nous fassions attaquées ou que sais-je encore, car je saurai nous défendre, de plus j'ai mon bâton avec moi mais notre présence icelieu n'est plus tellement approprié vu les traces sur le sol qui prouvent bien que les choses et les gens mis en cause sont loin maintenant de ce fichu trou !
Elle se retourne une nouvelle fois vers Galou, afin de connaître son point d'vue.

Citation :

Est-ce que vous savez si ya quelqu'un qu'habite dans la forêt? Un ermite, un bucheron solitaire, ou que sais-je? Les traces continuent vers le nord, on trouv'ra l'môme facil'ment. Mais j'ai l'impression qu'il est plus seul. Il est sorti du trou avec l'aide d'une autre personne. Les traces qu'on aperçoit près ce trou l'indiquent, et continuent dans la même direction que le sang. Zen pensez quoi?

Flores lève la tête et opine du chef aux propos de dame Brune...
En même temps, cette histoire d'un silence inquiétant ne semble pas perturber le groupe, sauf Toutpm le relève.
Ils ont raison, après tout...Flores soupire.

Je suis d'avis, comme sieur de Belrupt que certains reprennent le chemin du village.
Nous nous sommes bien enfonçés en ce bois...
Flores regarde Gigi et dame Galou.
Par contre, laisser deux dames seules encelieu, pas vraiment d'accord.
Flores regarde autour d'elle.
Même si Gigi sait se servir de son baton, les lieux ne m'inspirent guère...
Où vous nous suivez, où vous suivez le groupe qui rentre au village...
Quoique en y réfléchissant bien, je n'aime pas trop cette idée de se séparer, quand dame Brune relève bien les traces de sang allant dans cette direction et non vers le village...
Ainsi que le petit morceau de tissu trouvé par Toutpm...
Quand à la réponse à votre question si un ermite habite encelieu ?
Ces bois sont assez touffus pour cacher une armée entière de brigands, alors un ermite ou autre...

Bien alors on agit ?