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 Songes d'une nuit... d'hiver

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Gabbi
pipelette pétillante
Gabbi


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MessageSujet: Songes d'une nuit... d'hiver   Songes d'une nuit... d'hiver Icon_minitimeSam 29 Oct - 22:38

Songes d'une nuit... d'hiver 13175942514e5c1faace258

La nuit vient de tomber sur la petite bourgade d'Epinal. Tout est calme, bien trop calme, pour une brunette en manque d'action. Qu'est-elle devenue pour rester dans un endroit où il n'y a rien pour se défouler? Certes son blond veut rester pour entrer dans le monde de la politique, mais faut-il qu'elle ait changée pour accepter de se sacrifier de la sorte.

Songes d'une nuit... d'hiver


Errant entre les ruelles, ses pensées vagabondant alors que le sommeil ne venait pas la chercher, la brunette repart dans son passé. Il n'y a pas encore si longtemps, elle était loin d'être celle qu'elle est à présent. Une gamine qui cherchait à se faire un nom, et ce en ayant choisi la voie de l'indiscrétion. Enfant turbulente, Sharess a quand même réussi à faire d'elle une personne qui a des valeurs, et qui sait les mettre en pratique.
Sharess... Adye ferme les yeux, alors qu'elle se remémore la femme qui l'a éduquée. Une amie de sa mère, à qui celle-ci l'avait confiée afin de ne pas mettre sa fille en danger, alors qu'elle-même était une guerrière émérite. Pendant longtemps la petite fille a haï cette femme qui l'avait mise au monde pour ensuite la rejeter. Mais en grandissant, ses sentiments ont changé, la curiosité de savoir qui était sa mère devenant de plus en plus intense. Mais Sharess ne disait jamais rien, restant fidèle à la parole donnée à son amie.
Malgré le fait que sa mère l'ait abandonnée pour lui éviter de tomber dans le monde de la violence, Sharess a quand même jugé bon d'apprendre à la petite Adelinda comment manier une arme courte, et de pouvoir se défendre si elle se trouvait en mauvaise posture. Et cela, elle aimait beaucoup. Bien plus qu'apprendre à coudre ou à préparer un bon repas! Chose pour lesquelles elle n'a jamais été très douée d'ailleurs... Véritable garçon manqué, elle passait son temps à provoquer les garçons du village dans lequel elle vivait et à revenir des bleus partout, mais un sourire ravi sur son visage.

A l'âge de douze ans, le village a été pillé par une bande de brigands, et Sharess y trouva la mort. Adelinda a été recueillie par Jean Jean, grand type costaud qui la prit sous son aile. Elle n'a jamais su pourquoi d'ailleurs, mais chaque jour elle remerciait le Ciel d'avoir mis le grand mercenaire chauve sur sa route. Sans lui, elle serait six pieds sous terre... Le bandit lui a appris le reste de ce qu'elle sait sur la façon de se battre, et c'est en parti grâce à lui qu'elle est devenue ce qu'elle est aujourd'hui.
C'est donc ainsi qu'elle est entrée dans le monde du banditisme.

Trois ans passèrent, et elle n'eut jusque là qu'à donner des coups de main à la bande, soignant les plaies, préparant les armes, mais jamais elle n'eut à utiliser les siennes contre quelqu'un. Jusqu'à ce fameux jour. Une attaque de carrosse fut prévue, et Adelinda, qui venait de fêter son quinzième anniversaire, fut en âge de devenir l'une de leurs de manière officielle : elle devait participer à l'attaque.
Mais si au départ ils ne devaient que faire fuir les nobles qui possédaient les richesses convoitées, l'affaire tourna mal. Le coché fut tué, ainsi que le fils du noble qui se déplaçait. Le pauvre vieux s'était retrouvé sous le sol, menacé de la lame de la jeune fille qui n'avait encore jamais ôté la vie. Elle entendait de toute part : Fais le! Mais son bras refusait de bouger. Elle n'était pas faite pour le meurtre. Pourtant, elle savait que si elle n'enfonçait pas sa lame dans le corps, ce serait le sien qui serait jeté aux loups, la nuit suivante... Et Jean Jean le savait également. On a le droit de rester dans la bande que si on a prouvé sa valeur. Et si on ne peut y rester, on n'en ressort que dans un cercueil. C'était la devise.
Voyant que sa "nièce" n'arrivait pas à faire le geste crucial, le grand bandit s'avança, et posant sa main sur celle qui entourait le pommeau de l'épée, il appuya d'un coup sec. La lame s'enfonça dans la poitrine, l'homme rendit son dernier souffle. Et Adelinda resta pétrifiée, ne pouvant détacher les yeux de ceux qui étaient restés ouverts, la fixant à jamais.

Pendant de longs jours elle ne put se résoudre à l'idée qu'elle appartenait désormais corps et âme à cette bande de malfrats. Elle avait tué un homme, même si Jean Jean l'avait aidée. Pourtant, elle n'avait pas une âme de meurtrière. Et c'est pourquoi, par une nuit sans lune, que la jeune fille décida de tout abandonner. Elle profita d'une soirée après une bataille contre une bande ennemie, alors que la plupart des membres de la sienne se remettait de leurs blessures, pour quitter le campement. Elle était petite, discrète, et savait se fondre dans la nature.
Elle savait qu'ils allaient la chercher, mais ils lui avaient donnée toutes les ruses pour lui permettre d'échapper à ses ennemis, ennemis qu'ils représentaient à présent.
Et c'est donc après plusieurs mois d'errance et toujours la peur au ventre de se faire retrouver, qu'elle arriva dans un village de Guyenne : La Teste de Buch.

Dorénavant, elle ne s'appelait plus Adelinda la meurtrière de la bande à Jean Jean, mais tout simplement Adye. Une nouvelle vie s'offrait à elle. Du moins, l'espérait-elle...
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Gabbi
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MessageSujet: Re: Songes d'une nuit... d'hiver   Songes d'une nuit... d'hiver Icon_minitimeLun 7 Nov - 17:56

Songes d'une nuit... d'hiver 13175942514e5c1faace258

Une nouvelle vie...

Après avoir quitté la bande à Jean Jean, elle a finalement trouvé un village dans lequel se cacher. Un village guyennais, la Teste de Buch. Tout était à refaire, là bas elle n'était plus personne. Prétextant une chute dangereuse avec laquelle elle aurait perdu la mémoire, elle n'eut pas à expliquer d'où elle venait et qui elle était.

Au fil du temps, elle s'est peu à peu mêlée aux villageois, devenant elle-même une partie du village. Acceptée comme tavernière au "Loup des sables", une des auberges de la Teste, elle gagnait suffisamment d'argent pour vivre comme n'importe qui.

Quelques amitiés s'étaient formées aussi, le diacre de la Teste, avec qui elle aimait tester ses charmes, et le chef de la garde épiscopale (dont elle a oublié le nom soit dit en passant).

Mais la belle vie fut de courte durée.

Alors qu'elle essuyait les dernières assiettes de l'auberge, la porte s'ouvrit, sur le grand bandit chauve.
Jean Jean l'avait retrouvée!
Adye chercha tous les moyens pour s'enfuir, la peur au ventre de devoir affronter l'homme qu'elle appelait "mon oncle" quelques mois auparavant. Mais curieusement, il ne lui parla pas de sa fuite. Il était sur une autre affaire. Un baron à rechercher. Le baron de Rastignac. Adye secoua la tête. Ce nom ne lui évoquait rien du tout.
Et pourtant...
Par le fait du hasard, la jeune fille eut à se rendre dans le castel de ce noble que son oncle recherchait. Celui-ci tenait prisonnier le diacre ainsi que sa fiancée. Et si Adye n'aime pas une chose, c'est qu'on touche à ses amis. Ah oui, elle aime la bagarre aussi. Et elle fut satisfaite. Les combats semblaient ne jamais vouloir prendre fin, jusqu'au moment où la proposition tomba : appartenir à l'armée de ce baron, ou la potence. Le choix n'en était guère un. Mais à la première occasion, la brunette s'enfuit. Jean Jean réussit également à tirer son épingle du jeu, et le diacre et sa fiancée furent libérés. Tout est bien qui finit bien.
Enfin presque.
Recherchée, elle dut quitter le village. Et c'est ainsi qu'Adye devint vagabonde.
Le début d'une trèèèèès longue vie sur les routes débuta...
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Gabbi
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MessageSujet: Re: Songes d'une nuit... d'hiver   Songes d'une nuit... d'hiver Icon_minitimeDim 13 Nov - 16:11

Songes d'une nuit... d'hiver 13175942514e5c1faace258

Et la jeune brigande devint vagabonde... pour finir par redevenir ce qu'elle était par le passé. On ne renie pas ses origines. Fille de gens aimant l'action, elle ne pouvait être autre chose qu'une personne qui aime l'adrénaline.

Elle passait de village en village, sans toutefois trouver de point d'attache. Guère dangereuse, la jeune fille ne vivait que de menus larcins, trouvant le travail à la mine trop éreintant, le travail sur le champs trop épuisant, et le travail à l'église trop humiliant. Et puis il fallait qu'elle perfectionne son art, parvenir à voler les bourses sans se faire remarquer. Et elle y arrivait plutôt bien. Elle profitait bien souvent de ce que les commerçant regardaient ailleurs pour voler une partie de leur marchandise, à chaque fois quelque chose de discret, pour que le manque ne se fasse pas découvrir.
Mais un matin, elle ne fut pas si bonne que d'habitude. Le boulanger la vit lui voler une miche de pain, et la course poursuite débuta.

Elle finit par parvenir à se faufiler derrière une porte qu'elle referma bien vite, et se retrouva nez à nez avec un des habitants de la ville. D'un sourire elle tenta de le rassurer, pour ensuite lui affirmer qu'elle était poursuivie par un séducteur qui manquait singulièrement de charme. C'est ainsi qu'elle fit alors la connaissance de l'homme qui fut l'un de ses meilleurs amis, Kamui. Celui-ci ne fut pas dupe bien longtemps, mais jugeant bon de laisser sa chance à la jeune voleuse, il s'entretint avec le boulanger et finit par lui payer la miche volée, plus une certaine somme pour s'assurer que la jeune fille ne soit plus ennuyée par lui. C'est qu'on coupait facilement une main, pour un pain volé...

De cela Adye lui en fut très reconnaissante, et même si elle ne le lui dira jamais, il restera l'un des rares pour qui elle a de l'estime.
Et pendant le temps où elle restera à Guéret, elle connut son premier émoi amoureux.

Mais bien vite la voleuse commença à sentir l'appel des chemins, et à peine avait-t-elle commencé une relation qu'elle laissa tomber l'homme, le plantant dans sa ville sans prévenir, pour reprendre sa route. Celui qui saura la dompter n'est pas encore né. Et puis elle avait reçu des nouvelles de ses amis de la Teste, Vroqu et Fileas, et s'empressa de les rejoindre.
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