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 Quand on arrive en ville

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Gabbi
pipelette pétillante
Gabbi


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MessageSujet: Quand on arrive en ville   Quand on arrive en ville Icon_minitimeMar 22 Nov - 18:04

Quand on arrive en ville Avatsheratan

En-dehors d'Epinal, sur les chemins

Où ai-je donc atterri? Je suis perdu en plein chemin, seul, avec pour seul bagage mon envie de revoir ma muse. Mais je vais devoir attendre. Elle a été appelée de son côté, dans le nord du royaume de France, alors que moi, j'ai reçu des nouvelles de ma soeur, qui se trouverait dans l'est.

Qui je suis? Sheratan voyons!
Jeune homme au passé chargé, à la recherche d'une sœur que l'inquisition poursuit. Sur les routes depuis bien des mois, voire même des années, essayant vainement de retrouver la trace de ma jumelle, qui fuit sans arrêt.
Le destin a mis sur mon chemin celle qui est dorénavant ma muse, une ancienne mercenaire au doux nom de Shaïna. Caractère de feu que cache un visage d'ange. Depuis que nous nous sommes rencontrés, nous ne nous sommes plus quittés. Elle m'accompagne dans ma quête, mettant de côté sa propre vie à elle.

Enfin, elle m'accompagnait. Parce que aujourd'hui, je suis bel et bien seul. Seul, perdu, et sans le sou. Pourtant les choses auraient du être autrement. J'étais quelqu'un, dans le passé. Jeune aristocrate, j'aurais du prendre la succession de mon père, et recevoir terres et richesses. Mais le malheur s'est abattu sur ma famille. Ma sœur en est l'initiatrice. Une jeune femme aussi stupide qu'elle est belle. Elle s'est trouvée un certain penchant pour les choses inexplicables il y a quelques années, et s'attire les foudres divines en touchant à l'art noir. Eh oui, elle a trouvé "intéressant" de provoquer l'église en pratiquant ce qu'on appelle la magie, et est devenue la bête noire de notre village. Voilà pourquoi elle est partie. Trahissant la confiance de notre mère, et rendant malade de tristesse notre père.
A peine quelques mois après son départ, le manoir dans lequel nous vivions a été incendié. Certains disent que ce n'était pas criminel, moi je reste persuadé que ce sont les gens du village qui ont voulu punir la famille de la "sorcière" du village. Nous avons tout perdu cette nuit-là. Notre richesse, nos biens, et jusqu'à notre nom. Ceci a provoqué la fin de nos parents. Mon père s'est laissé mourir, et ma mère l'a suivi dans la tombe.
Tout cela pour dire que j'ai quitté mon village, pour essayer de retrouver ma sœur. Mais je vous l'assure, ce n'est pas chose aisée. Elle ne m'écrit que très rarement, se sachant recherchée. Jamais elle ne me dit clairement où elle est, au cas où ses missives soient interceptées. Heureusement que plus jeunes nous parlions par code, cela lui a permis de me communiquer, plus ou moins exactement, l'endroit où elle se trouve.
En Lorraine.
Mais la Lorraine est vaste, et je n'ai d'autres indices.
Mais comme je ne suis pas homme à baisser les bras, je continue ma quête, priant tous les jours pour qu'elle ne finisse pas sur le bûcher...

Voilà ma petite histoire. Pourquoi je vous la raconte? Cela me fait passer le temps, et j'aime bien parler. En général aux jolies filles, mais je peux faire une exception pour vous.

Que vais-je faire? Oh je sais. Je vais arrêter une personne pour lui demander mon chemin. Oui voilà, et peut-être pourra-t-elle me dire si elle a vu une jeune femme correspondant à la description de ma sœur. Cela ne coûte rien d'essayer.

Je continue donc ma route, heureux de ma décision. Oui, je sais, il n'en faut pas beaucoup pour me rendre heureux.
Ah, voilà déjà une personne. Hum... un barbu. Je passe. Un peu trop viril pour moi.
Ah, une jeune blonde. Beaucoup mieux. Je m'approche d'elle, la détaillant à loisir. Elle est belle. Semble aisée financièrement, vu les atours qu'elle porte. Tient, cela me donne une idée. Ma muse est une ancienne mercenaire, elle m'a mené dans le monde du banditisme. Pourquoi n'essaierais-je pas ce que j'ai appris sur cette charmante créature? Sans la blesser, évidemment. Mais je dois bien avouer que l'idée d'avoir de l'argent sur moi ne me déplaît vraiment pas. J'aurais de quoi prendre une chambre à l'auberge, me payer quelques plaisirs aussi... C'est décidé, je tente ma chance.


Bien le bonjour gente demoiselle. commence-je en adressant un de mes sourires charmeurs à la jolie blonde. Pourriez-vous m'aider? Je crois m'être égaré en ces chemins.

La jeune fille s'arrête, sûrement sans se douter de ce qui l'attend. Je dois préciser, et ce sans vouloir me vanter le moins du monde, que j'ai un physique charmant. Combien de fois ai-je fait tomber dans mes filets ces jeunes filles de bonne famille, avec mes sourires, mon visage agréable à regarder, et mes belles paroles. Rien à voir avec ces vauriens que l'on croise au détour d'un chemin et à qui il manque la moitié des dents. Et au cas où vous vous le demanderiez, j'ai toutes les miennes.

Je sors ma carte, parce que oui, même si je suis incapable d'en lire une, Shaïna, ma muse, m'a offert la sienne pour que l'on puisse se retrouver facilement. Donc je sors ma carte alors que la jeune blonde s'arrête à ma hauteur, et la regardant droit dans les yeux :


Pourriez-vous m'indiquer où nous nous trouvons, je vous prie?

La jeune fille pose son index sur un point entre Luxeuil et Epinal. Eh bien voilà déjà une chose de faite. Je sais où je suis. Je lui demande alors pour ma sœur, mais malheureusement, la chance s'arrête là. Elle ne connait pas. Je lui offre tout de même un sourire, et la salue, la remerciant de m'avoir aidé. Mais alors qu'elle me tourne le dos, chose qu'il ne faut jamais faire face à un inconnu, je sors ma dague que je pointe entre ses (jolis) reins.

Désolé, jolie colombe. Je ne vous ferai rien, si vous me laissez vos bijoux et vos richesses.

Vais-je oser lui demander de retirer ses atours, qu'elle ne me poursuive? Bien qu'en général, j'aime que les jolies femmes me courent après...
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MessageSujet: Re: Quand on arrive en ville   Quand on arrive en ville Icon_minitimeMar 22 Nov - 20:36

Quand on arrive en ville 128_gr10

Bon sang, depuis combien de temps marchait-elle! Il était où ce village où son père avait voulu lui donner rendez vous! Vas-y, quitte la Lorraine pour aller en Franche Comté, tu verras, tu t'y sentiras mieux! Bah tient! Déjà à peine avait-elle quitté les limites lorraines qu'elle s'était tordu une cheville, prit la saucée, failli bouffer du scarabée, et failli perdre la vie face à un sanglier loin de lui vouloir du bien! Foutu pays!

La jeune fille pestait intérieurement. Enfin, avec un peu de chance, dans une journée, à cette heure-ci, elle serait dans une chambre d'auberge, en train de se prélasser dans un baquet d'eau bien chaude. Le rêve... Celui qu'elle faisait depuis plus de trois jours à présent. Et cela lui permettait de continuer d'avancer, voulant gagner Luxeuil le plus vite possible.

Mais cependant, elle dut s'arrêter. Un homme lui fit face, l'air engageant. La jeune fille détailla les traits de son visage. Certes il était beau. Mais elle trouvait son sourire un peu trop mielleux. Oh elle avait l'habitude de ces beaux parleurs, qui misaient sur leur physique avantageux et sur le manque d'intelligence que certains prêtaient au sexe faible, pour soutirer ce qu'ils voulaient. Ce fut donc les sourcils froncés qu'elle écouta l'homme.
Bon, il semblait simplement vouloir demander son chemin. Il mit la main dans sa besace, et Judith se prépara à devoir riposter en cas d'attaque. La jeune blonde était peut-être légèrement paranoïaque, mais au moins elle était toujours vivante. Mais il ne sortit qu'une carte. Sa tension se relâcha légèrement. Elle s'approcha même de lui, pour poser un doigt ganté de blanc à l'endroit où elle pensait se trouver. Très près du village d'Epinal. Il n'avait que deux heures de marche et il y serait. Voilà ce qu'elle lui répondit.

S'apprêtant à quitter le bellâtre, parce que son devoir était terminé, elle fut forcée de rester encore un peu. Il lui demandait si elle connaissait une femme. Pendant une seconde, Judith se demanda s'il ne la laissait pas partir pour finir par l'inviter à dîner autour d'un feu de camp. S'il continuait à l'empêcher de prendre sa route, elle allait arriver à Luxeuil plus tard que prévu, et ça, elle ne le voulait pas! Elle répondit alors qu'elle ne connaissait personne correspondant à la description, puis prit congé de l'homme.
Mais ce ne fut pas une invitation qui arriva, mais la sensation d'une arme dans le bas de son dos. La jeune fille ferma les yeux et poussa un soupir de lassitude. Ce type l'exaspérait.


Désolé, jolie colombe. Je ne vous ferai rien, si vous me laissez vos bijoux et vos richesses.

Judith rouvrit les yeux, la colère reprenant le dessus. S'il espérait pouvoir se sauver, et en plus avec ce qu'elle possédait, c'était qu'il devait être plus bête encore que ce qu'elle pensait! En un éclair, elle fit un pas en avant puis se tourna sur le côté, et avant même que le beau parleur ne puisse réaliser ce qu'il se passait, elle lui prit la main tenant l'arme et, avec une force insoupçonnée, le fit s'écrouler sur le sol. Toujours se méfier d'une femme, même si elle donne l'impression d'être faible.
Elle se pencha afin de s'emparer de la dague qu'il pointait quelque seconde contre ses reins (qu'elle avait de jolis!) et, posant sa poulaine sur le cou de l'homme afin de l'empêcher de se relever, le toisa de ses yeux verts.


Je crois que la personne qui va être blessée ici, ne sera pas celle que vous croyiez, messire. Pas de chance, mais vous êtes tombé sur une femme qui a appris l'art du combat, et qui n'aime pas laisser les vils faquins s'en sortir si facilement.

Un sourire mauvais étira alors ses lèvres. Et la lame s'abattit.
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MessageSujet: Re: Quand on arrive en ville   Quand on arrive en ville Icon_minitimeVen 25 Nov - 20:30

Quand on arrive en ville Avatsheratan

C'est bien ma veine ça... Sur des centaines de personnes qui voyagent, il a fallu que je tombe sur la seule femme qui sait me mettre à carreau.

Je ne vous raconte pas ma surprise quand je me suis retrouvé les quatre fers à l'air. L'idée d'avoir affaire à une femme qui saurait me tenir tête ne m'est même pas venu à l'esprit, et là, alors qu'elle a son pied joli sur ma poitrine, je peux vous assurer que je n'en mène pas large. Une foule de choses me traversent l'esprit, en cette seconde. La supplier de me laisser la vie sauve? Lui proposer de partager ce que je possède, c'est à dire rien, contre ma vie? Lui faire les yeux doux en espérant qu'elle se laisse prendre à mon charme? Rien qui ne me semble suffisant pour qu'elle me laisse tranquille. Quel idiot je suis de ne pas avoir senti le coup venir. Et dire que je voyage sans cesse avec une femme qui a toujours le dessus sur moi en matière de combat! Bravo Sheratan, tu as tout gagné, non seulement tu ne vas pas t'enrichir, mais au mieux, tu vas te voir mené à la prochaine maréchaussée, celle d'Epinal apparemment. Et jugé comme un vulgaire voleur... Et avoir... les deux mains... de coupées en châtiment... gloups...


Ecoute ma jolie, commence-je, tentant dans un ultime espoir de sauver ma peau, et mes mains, on peut peut-être s'arranger non?

Mais la belle ne semble rien vouloir entendre. Je vois un sourire mauvais se dessiner sur ses lèvres, donnant à son visage d'ange une expression démoniaque. Et la lame s'abat.

Je ne sais comment, j'ai réussi à l'arrêter. Au moment où elle allait frapper ma poitrine, j'ai levé les mains, plus par réflexe qu'autre chose, et ai encadré la sienne tenant la dague de mes paumes, stoppant la pointe de la lame à quelques millimètres de ma peau. Et là, c'est comme si le temps s'est arrêté pendant une demi seconde. Ni l'un ni l'autre, visiblement, ne m'aurait cru capable d'un tel tour. Nous pensions tous deux qu'à l'instant où je vous parle, j'aurais poussé mon dernier soupir.

Et, reprenant mes esprits en premier, je profite de la surprise de la belle pour la repousser, afin de pouvoir me relever, et ne plus me trouver en position de faiblesse.
Nous nous faisons alors face, moi, prêt à défendre ma peau coûte que coûte. Non je n'attaquerai pas. Jamais je ne poserai les mains sur une femme, autrement que pour l'aimer. Mais si elle veut absolument me donner une leçon (cela fait quand même cher payé pour une simple tentative de vol, ne trouvez-vous pas?), je ne peux la laisser faire. Fuir? Jamais Sheratan n'a fui devant une femme! Et ce n'est pas aujourd'hui que cela commencera! A vrai dire, je me trouve plutôt dans une impasse.


Ma proposition tient toujours, jolie colombe. Pourquoi nous battre alors que nous pourrions trouver un terrain d'entente?

Voilà, je lui laisse le choix. Les cartes sont entre ses mains. Qu'elle doit avoir jolies, d'ailleurs...
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MessageSujet: Re: Quand on arrive en ville   Quand on arrive en ville Icon_minitimeVen 25 Nov - 23:43

Quand on arrive en ville 128_gr10

Grmpf raté! Décidément, cet homme l'amusait de moins en moins! La jolie blonde recula d'un pas alors qu'il la poussait, et le laissa se relever, un brin stupéfaite du réflexe du brun. Et à en croire son expression, lui aussi trouvait que ça relevait du miracle qu'il soit toujours en vie.

Les bras ballants le long du corps, la main droite serrant la garde de la dague, les jades de la jeune fille se fondirent dans les émeraudes de l'homme. En temps normal, elle l'aurait trouvé plutôt beau garçon. Elle aurait peut-être même essayé de jouer de ses charmes sur lui. Mais il avait voulu lui soutirer de l'argent, et si Judith n'aimait pas une chose, c'était bien les voleurs! Aucune chance qu'elle lui pardonne. Elle allait lui faire sa fête... Il ne s'en relèverait pas!

Et comme s'il avait lu ses pensées, l'homme qui lui faisait face tenta de tourner les choses en sa faveur.


Ma proposition tient toujours, jolie colombe. Pourquoi nous battre alors que nous pourrions trouver un terrain d'entente?

La jeune blonde retrouva son sourire. Elle allait en faire de la charpie! Même sa mère ne le reconnaîtrait pas!

Aucun terrain d'entente. Tu as voulu me voler, tu en payes le prix. Fais tes prières, tu vas bientôt retrouver ton Créateur!

The show must go on

Elle réduisit alors le mètre qui les séparait en une fraction de seconde, le bras tenant l'arme faisant un arc de cercle vers le haut pour aller frapper son adversaire à l'épaule. Mais celui-ci se décala légèrement sur sa droite, faisant louper l'attaque. Judith, loin d'être découragée, redoubla d'ardeur et fit un quart de tour sur elle-même pour se retrouver de nouveau face à l'homme, mais elle sentit un coup dans son dos. Pendant une demi seconde elle s'arrêta, pour se rendre compte qu'il avait finalement l'intention de ne pas se laisser faire. Elle le voyait déjà reprendre une position, non pas d'attaque, mais de défense.

Elle avait tout de même un avantage sur lui, elle était armée, lui non. Certains verraient un combat dont les chances de gagner sont inégales, elle, voyait les choses autrement. Il avait pointé cette arme dans son dos une première fois, voulant profiter de sa faiblesse, à elle à présent de s'en servir. Le tout était de profiter de cet avantage, et de ne pas le laisser filer.

De nouveau elle attaqua, et de nouveau il para. Les coups pleuvaient, mais il semblait plutôt jouer avec elle. Et ça, ça la mettait hors d'elle! Comment pouvait-il lutter avec ce petit sourire arrogant sur le visage?! Elle allait le lui effacer, et vite fait!
Elle tenta une nouvelle fois de la toucher, direct du gauche, puis la main droite armée volant pour venir rencontrer le flanc de l'homme, mais elle ne fit que l'effleurer. Pourtant, cela la revigora. Il venait enfin de perdre son sourire, alors qu'il mettait la main sur la blessure légère. Elle profita de ce moment pour s'avancer vers lui, les yeux brillant de hargne, prête à porter un assaut supplémentaire.
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MessageSujet: Re: Quand on arrive en ville   Quand on arrive en ville Icon_minitimeJeu 1 Déc - 17:20

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La réponse fuse.

Aucun terrain d'entente. Tu as voulu me voler, tu en payes le prix. Fais tes prières, tu vas bientôt retrouver ton Créateur!

C'était à prévoir, je n'ai pas de chance avec le beau sexe en ce moment. Et la voilà qui commence à engager le combat. Mais je ne veux pas me battre moi! Hééé en plus elle essaye de me tuer avec ma propre dague! Vilaine fille!
Heureusement que je ne me débrouille pas trop mal au corps à corps (dans les deux sens du terme d'ailleurs), et si c'est aussi le cas de cette fille, j'ai un avantage sur elle : je ne me précipite pas. Du coup je vois assez facilement les coups venir, et je peux les éviter.

En fin de compte, elle finit par m'amuser. Guère dangereuse, elle ne serait pas armée que je l'arrêterais sur le champs pour lui montrer qu'on peut s'affronter autrement, et de manière bien plus agréable. Je suis sûr qu'elle finirait par changer d'avis.

Oups, je n'aurais pas du ma laisser distraire. Je baisse les yeux pour apercevoir ma chemise déchirée, une légère zébrure rouge traversant le vêtement. Oh non, c'était ma chemise préférée... Mais quelle tigresse cette petite! J'aurais bien envie de la dompter, moi.

Je relève les yeux, pour la voir redoubler d'effort, marchant déjà vers moi, le regard brillant. J'y lis une détermination à toute épreuve, et là, pour la première fois, je comprends qu'elle veut aller jusqu'au bout. Ce n'est pas seulement me faire payer le fait d'avoir voulu la délester de quelques biens qui la mène à se battre ainsi, mais autre chose.
Et là, je me dis que cette jeune fille en face de moi a un sacré grain. A peine je me dis cela qu'elle recommence, son bras droit armé venant à la rencontre de mon flanc gauche. Je me décale légèrement pour éviter l'attaque, mais de nouveau elle arrive à me frôler.
Si encore j'avais de quoi me défendre. Il faut que je récupère ma dague. Non pas pour la tourner une nouvelle fois contre elle, mais pour équilibrer les forces.
Elle brandit de nouveau l'arme, je fais un pas pour la contourner, et me trouvant de ce fait dans son dos, je tends la main pour serrer entre mes doigts le fin poignet, dans l'espoir qu'elle finisse par le lâcher.
Je ne suis pas homme à me battre contre une femme, mais je ne suis pas non plus l'idiot qui se laissera tuer par l'une d'entre elles.
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MessageSujet: Re: Quand on arrive en ville   Quand on arrive en ville Icon_minitimeDim 4 Déc - 17:00

Quand on arrive en ville 128_gr10

Elle avait le dessus. C'était ce qu'elle se disait jusqu'à ce qu'il évite l'une de ses attaques, et apparemment, très facilement.

Judith n'était pas quelqu'un de patient, elle voulait toujours tout, tout de suite, et cette fois-ci ne faillit pas à la règle. Elle voulait en terminer avec cet arrogant, lui faire ravaler sa fierté, tout comme elle avait réussi à lui effacer son sourire.

Mais il était agile. Elle qui pensait que les femmes avaient toujours un avantage sur les hommes, du fait de leur corpulence plus fine, ce qui leur conférait une agilité, une souplesse et une rapidité supérieure à celles des hommes. Mais elle dut bien s'avouer que là, il venait contrarier ses pensées.

Et une fois de plus, il démontra qu'elle avait tort. Il pivota alors qu'elle tentait une nouvelle estocade, et se retrouva derrière elle, sur son côté gauche. Et avant qu'elle n'ait eu le temps de riposter, il posa sa main sur son poignet, refermant les doigts dessus, serrant de façon à ce qu'elle lâche l'arme.
La jeune fille esquissa une grimace, résistant à l'envie de relâcher l'étreinte sur le pommeau de la dague. Mais plus les secondes passaient et plus il lui faisait mal. Il fallait qu'elle réagisse rapidement avant qu'il ne prenne le dessus, et qu'il fasse d'elle ce qu'il voulait...

Tentant d'oublier pendant un instant la douleur, elle serra le poing de sa main libre, et se tourna vivement, flanquant son poing dans la figure de l'homme, le déstabilisant suffisamment pour qu'il lâche prise, et vacille en arrière. Et ce fut à ce moment que son sourire mauvais revint sur son visage, et qu'elle s'approcha de lui à une vitesse fulgurante, pour plonger la lame de la dague entre les côtes de l'homme.

Elle vit son regard surpris, avant qu'il ne s'effondre, la chemise blanche commençant à se colorer de rouge.

Elle se pencha alors au-dessus de lui, pour lui murmurer :


Dors bien.

Et elle quitta l'homme.
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