La porte rouge

Je marche dans les rues de Lodève, essayant de passer inaperçu le plus possible. Je n'ai pas envie qu'ELLE me retrouve. Si c'est le cas, je passerai surement un très mauvais moment, vu l'idée qui m'est venue en tête.

Ma muse, excuse-moi, mais je ne suis qu'un homme... Tu as beau être la la femme qui emplit quasiment toutes mes pensées, je ne peux m'empêcher d'aller chercher de la compagnie ailleurs. Que veux-tu, je suis ainsi fait. Peut-on empêcher le vent de souffler, ou la pluie de tomber?
Eh oui, je suis comme le vent, je ne peux m'empêcher d'étendre mon souffle, même si je sais que cela peut faire quelques dégâts.

Pardonnes-moi, ma muse. Mais je te jure que c'est toi la plus merveilleuse des femmes pour moi.

Quelle tristesse pour un homme comme moi de ne pouvoir me contenter d'une seule femme. Heureux soient ceux qui y arrivent. La fidélité, ce n'est pas fait pour Sheratan. Voilà ce que la destinée a du dire lorsque je suis venu au monde.

Oui, Sheratan, c'est bien moi. Jeune homme au passé chargé, à la recherche d'une sœur que l'inquisition poursuit. Sur les routes depuis bien des mois, essayant vainement de retrouver la trace de ma jumelle, qui fuit sans arrêt.
Le destin a mis sur mon chemin celle qui est dorénavant ma muse, une ancienne mercenaire au doux nom de Shaïna. Caractère de feu que cache un visage d'ange. Depuis que nous nous sommes rencontrés, nous ne nous sommes plus quittés. Elle m'accompagne dans ma quête, mettant de côté sa propre vie à elle.

Et ce jour-là, j'ai quitté Shaïna qui s'est enfin endormie à l'auberge, profitant de la nuit pour aller chercher cet endroit dont j'ai entendu parler. La porte rouge. Un endroit où l'on peut avoir la compagnie d'une femme contre quelques écus. Je n'ai pas oublié la dernière fois où j'ai mis les pieds dans ce genre d'endroit, et que j'ai du quitté précipitamment, après y avoir laissé toutes nos économies, à Shaïna et à moi. Sans le sou, nous avons du requérir à un moyen que jamais je ne me serais cru capable de faire. Prendre des femmes en otage, dont l'une avait à peine passé le stade de l'enfance. Mais heureusement, tout s'est bien terminé. Enfin... on était toujours sans le sou lorsqu'elles ont fui, mais l'on n'a point eu la maréchaussée ni l'armée aux fesses, comme je l'ai craint pendant plusieurs jours.

Stop aux pensées du passé. Voilà la porte rouge qui se dévoile à mes yeux. Un beau bâtiment à la façade grise, contrastant clairement avec le rouge de la porte qui me fait face.

Je la pousse...

J'entre.

Une taverne. Je ne m'attendais pas vraiment à cela. Mais pourquoi pas.
M'assoir à une table, après avoir ôté la cape qui recouvrait mon corps, et réarranger mes cheveux bruns retenus sur ma nuque par un ruban couleur carmin.
Mes émeraudes parcourent la pièce du regard, j'attends que l'on vienne s'occuper de moi...

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Satsu s'était absentée un moment de la porte rouge. Les affaires marchaient bien mais elle avait eu la fantaisie de suivre un jeune homme particulièrement doué dans les jeux de l’amour, puis s'était lassée... Elle était trop habituée à son confort pour se satisfaire longtemps d'une vie sur les chemins. Elle était donc rentrée à la porte, retrouvé son "amie" Lola et les autres filles de la Porte qui lui avaient raconté les derniers évènements. On peut dire que les derniers jours avaient été animés.
Après une bonne toilette pour se débarrasser de la poussière du voyage, Satsu revêtit une de ses plus belles robes rouge qui ne montraient pas grand chose mais laissait tout deviner de ses formes. Elle était très belle, née de l’union d’une asiatique et d’un français, exotique avec ses yeux bridés et ses cheveux noirs.

Elle descendit dans la salle de la Porte Rouge, superbe et aguichante, le sourire aux lèvres et parcouru lentement la salle des yeux, à la recherche d’une proie.

Tiens, un jeune homme seul à une table… Elle ne va pas le laisser s’ennuyer, d’autant qu’il est plutôt joli garçon... Elle s’approche donc de la table de son pas aérien, assez lentement pour le laisser la détailler et s’assoit à sa table en lui disant de sa voix sensuelle

« Bonsoir messire, je me nomme Satsu. Vous semblez bien seul ce soir… laissez moi vous tenir compagnie et vous apporter à boire »

Elle lui sourit en attendant sa réponse

L'endroit me semble assez calme, simple et malgré tout on sent qu'il y a de la vie en ces lieux. La salle est spacieuse, éclairée par toute une palanquée de chandelles et bougies disposées ça et là, sur le comptoir, sur les tables, dont les flammes viennent projeter des ombres mouvantes sur les murs.
Sur le côté, à ma gauche, une grande cheminée abritant un feu accorde une douce chaleur à la taverne, contrastant avec le froid mordant du dehors.
Rien que pour cela, je ne bougerai pas de cet endroit, voulant profiter au maximum de l'agréable atmosphère qui se créé tout autour de moi.

Du regard je ne cesse de caresser les courbes divines des jeunes femmes qui s'activent pour satisfaire au mieux les clients, offrant en plus de la boisson une agréable vision de leur corps à demi dévoilé.
Je ne peux m'empêcher de comparer ces beautés à celle de ma muse, et un vague sentiment de culpabilité me prend au cœur. Mais cela ne dure qu'un instant, le temps que mes émeraudes se posent sur cette créature de rêve qui s'avance vers moi d'une démarche suggestive, éveillant mes sens qui ne demandent qu'à connaître d'avantage et plus profondément cette apparition.

Je savais qu'en entrant ici je ne verrai que beauté et élégance, mais je dois avouer que cette délicieuse jeune femme dépasse mes espérances.
Je me lève et l'accueille de mon sourire le plus charmeur, puis glissant ma dextre sous sa senestre , je m'incline en avant pour déposer en un effleurement très léger un baiser sur le dos de sa main.

Bien le bonsoir charmante Satsu. Je me nomme Sheratan, pour vous servir. Si je suis seul? Cela ne va dépendre que de vous. C'est avec grand plaisir que j'accepte votre compagnie, et ne prendrai un verre que si vous m'accompagnez en en prenant un avec moi.

Je me rassois, ne quittant pas ma nouvelle amie du regard. Sublime, elle l'est. Envoutante, elle l'est.

Shaïna, pardonne-moi, et surtout, surtout... ne viens pas...

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Satsu fut plus que satisfaite de l'accueil du jeune homme et de l'admiration qu'elle lisait dans ses yeux... "en plus il est bien éduqué... c'est parfait". Elle lui adressa son sourire le plus enjoleur lors qu'il lui baisa la main et lui répondit

"Humm, je serai enchantée de boire en votre compagnie, messire Sheratan. Laissez moi juste le temps d'aller chercher nos verres et je suis toute à vous"

Elle s'éloigna, sure qu'il la suivrait des yeux et se dirigea vers le bar pour préparer la boisson, attentive à rester gracieuse lors du moindre de ses gestes, jettant par moment des coups d'oeil en direction de sa proie et détournant aussitôt le regard, l'air troublée, dès qu'elle croisait ses émeraudes. Elle rapporta la commande en souriant et s'assit en face de lui, plongeant son regard dans le sien.

"Et bien messire Sheratan, je propose que nous trinquions au plaisir de cette rencontre. Racontez moi donc ce qui vous amène à Lodève"

Elle murmurait presque pour mieux fixer son attention, en se penchant vers lui, le regardant comme si elle n'avait jamais vu personne d'aussi captivant.

Que diriez-vous d'un verre d'hypocras pour commencer cette soirée, charmante Setsu?

En effet, je trouve cet apéritif bien plus agréable en bouche qu'une simple bière. Un mélange subtil de bien des épices, pour un goût des plus exquis.

A partir de vin rouge ou blanc, à vous de choisir. Je fais confiance en votre jugement.

Je la laisse partir vers le comptoir en la gratifiant d'un sourire, et je continue de la suivre du regard, conscient qu'elle fait attention au moindre de ses mouvements pour ne pas commettre une bévue. Cela m'enchante, et cela m'amuse. Chacun de ses pas emmène un déhanchement divin, qui ferait se réveiller même le plus misogyne des hommes. Seigneur, quelle silhouette magnifique elle possède. J'ai vraiment été bien inspiré de vouloir venir jusqu'ici.

Je croise mes doigts sur la table, toujours sans quitter du regard cette nymphe. A chaque fois qu'elle se retourne, je lui adresse mon sourire charmeur, celui que je réserve aux jeunes femmes à qui je veux plaire. Son manège m'amuse de plus en plus. Cette façon qu'elle a de détourner les yeux dès que nos regards se croisent. Il ne manquerait plus qu'une rougeur venant colorer ses joues et l'on pourrait croire qu'elle n'a encore jamais connu d'homme.
A cette pensée un petit rire me prend, que je réprime bien vite. Et je continue d'admirer le spectacle de ses formes et de ses gestes, ne loupant aucun mouvement pour dégager une mèche de cheveux venant jouer sur le front, mouvement des hanches qui se balancent au gré de sa démarche sensuelle, ou la rondeur de ses seins cachés par cette robe, dont la couleur grenat fait admirablement ressortir le grain de sa peau et le noir de ses cheveux.
Je suis subjugué.

Et bien messire Sheratan, je propose que nous trinquions au plaisir de cette rencontre. Racontez moi donc ce qui vous amène à Lodève.

Je me lève alors qu'elle tire la chaise pour s'assoir, ne jamais oublier les bonnes manières, et retrouve ma place alors que ses lèvres perlées s'entrouvrent pour me parler.

Je tend la main pour m'emparer de mon verre qu'elle tient toujours entre les siennes, et effleure de mes doigts le dos de sa senestre. Puis avec un sourire je lui réponds :

A notre rencontre, charmante Setsu. Je n'aurai pu rêver meilleure compagnie que celle que vous ne donnez.

D'un léger mouvement de la main je cogne mon verre contre le sien, mes émeraudes plongées dans son regard.

Quant à ma présence à Lodève, je la dois à ma sœur jumelle. Je suis à sa recherche. Mais ne parlons point de moi voulez-vous, j'aimerais plutôt connaître ma charmante compagne de soirée. Setsu que vous vous nommez. Cela n'a point une consonance très françoise. Seriez-vous d'un autre royaume?

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Satsu ressent un frisson dans son bras lorsqu’il lui effleure la main. Décidément elle est enchantée de cette rencontre. Il n’a rien de certains rustres qui, sous prétexte qu’ils paient, se sentent libérer de toute politesse. Oh, elle sait bien les remettre à leur place, mais qu’il est agréable d’avoir affaire à un gentilhomme de temps en temps. Elle savoure d’ailleurs déjà son regard qui détaille son corps. Elle a toujours été fière de sa beauté et des regards qu’elle lui attirait.

Hum, il ne semble pas disposer à parler de lui… des choses à cacher peut être ? Ou une réelle inquiétude par rapport à cette sœur qu’il évoque ? Au fond Satsu s’en moque un peu… Quoi qu’il en soit il semble vouloir se changer les idées. Voilà qu’il l’interroge sur ses origines… Elle hésite une seconde, va –t-elle dire la vérité ou mentir une fois de plus ? Elle s’interroge sur ce que voudrait entendre cet homme.
« Et bien effectivement messire, je ne suis pas née dans notre royaume. Mon père était négociant en soie et il se rendait fréquemment en Orient, dans un lointain royaume… il y a rencontré ma mère… » Elle commence à lui raconter une histoire, l’emmène en rêve dans des pays lointains, à peine connus, permettant de tout imaginer. Elle embellie à loisir ses descriptions, ne parle que de douceur et de plaisir… Invente une belle histoire d’amour, sensuelle à souhait, entre ses parents. Accompagne ses descriptions de soupires, de sourires, d’œillades, de gestes plus ou moins suggestifs…

« Parfois ce pays me manque vous savez… j’en garde tellement de souvenirs magiques. Je pourrai vous en parler toute la nuit… »
Elle hésite à continuer sur cette voix. Le regarde pour tenter de deviner ce qu’il souhaite entendre à présent.

Douce. Voilà le premier mot qui me vient à l'esprit quand j'entends cette femme parler. Sa voix est comme une légère brise qui vient vous caresser, frôlant votre être en vous laissant une sensation de légèreté, de bien-être.
Je l'écoute me raconter l'histoire de ses parents sans la quitter des yeux, mes émeraudes effleurant son visage, plongeant dans son regard, s'attardant sur ses lèvres.
Je souris lorsqu'elle me lance ses œillades auxquelles j'aurais bien du mal à résister, tout en reposant sur la table le verre dont je viens d'avaler une gorgée de son contenu.

Et pourtant, je ne peux empêcher mon esprit de venir à la rencontre d'une autre personne que ces deux êtres dont elles me parle. Ma jumelle... Où es-tu? Que deviens-tu? Es-tu seulement toujours en vie?

Rapidement je me reprends, conscient qu'il n'est guère respectueux de laisser parler quelqu'un dans le vide. Mon regard, qui s'était perdu dans le néant durant une seconde, se repose sur ma compagne du moment.

Une bien jolie histoire que celle de vos parents, charmante Satsu. Je suis certain que vous tenez beaucoup de votre mère, dis-je en tendant ma dextre vers sa chevelure, et prenant une mèche de cheveux couleur de jais que je laisse glisser entre mes doigts. Je ne doute point un instant que vous connaîtriez un jour pareil relation que celle qui a unis ces deux êtres, vous semblez si adorable. Qui sait, peut-être avez-vous déjà rencontré cette personne qui saura vous rendre si belle comme l'a fait votre père avec votre mère...

Tout en disant cela, je porte la mèche de cheveux, que je n'ai pas fait entièrement glisser, jusqu'à mes lèvres, mes émeraudes ne quittant pas ses prunelles.

« Parfois ce pays me manque vous savez… j’en garde tellement de souvenirs magiques. Je pourrai vous en parler toute la nuit… »

Alors parlons-en... Mais peut-être avez-vous prévu autre chose pour cette nuit, je suis ouvert à... pratiquement toute proposition...

Je retrouve mon sourire charmeur, mon regard toujours accrochant le sien.

humm... il lui passe la main dans les cheveux... voilà qui est parfait. Elle baisse les yeux vivement, comme troublée, le souffle court, regrettant de ne pas pouvoir rougir à volonté.
C'est un jeu de dupes. Il sait ce qu'elle est, et elle sait qu'il le sait. Mais Satsu a remarqué que les hommes sont bien plus généreux quand ils peuvent croire qu'ils ont pris son cœur. Sans compter ceux qui y croit vraiment et essaie de l'arracher à cette vie, ceux là sont particulièrement amusants... Mais ce n'est pas le moment d'y penser, éclater de rire à cet instant gâcherait tout. Elle relève la tête au moment où il embrasse sa mèche de cheveux, se plonge dans son regard en poussant un imperceptible soupire de femme conquise.

Je ne doute point un instant que vous connaîtriez un jour pareil relation que celle qui a unis ces deux êtres, vous semblez si adorable. Qui sait, peut-être avez-vous déjà rencontré cette personne qui saura vous rendre si belle comme l'a fait votre père avec votre mère...


"Qui sait en effet... murmure-t-elle, je suis peut être tout près de lui en ce moment même et...
Elle s'interrompt, prend l'air troublée, comme se repentant d'en avoir trop dit, tout en s'amusant beaucoup au fond d'elle même.

Alors parlons-en... Mais peut-être avez-vous prévu autre chose pour cette nuit, je suis ouvert à... pratiquement toute proposition...

Bien, venons en aux choses sérieuses... Elle lui adresse son sourire le plus enjôleur et lui murmure

"Et bien... peut être pourrions nous continuer cette conversation à l'étage... Je suis sure que nous parviendrons à trouver un terrain d'entente pour notre plus grand plaisir..."

Je souris. Elle est vraiment mignonne. Pour un peu on croirait qu'elle ne travaille pas dans cet endroit mais ne fait que le fréquenter par amusement.

Qui sait en effet... Je suis peut être tout près de lui en ce moment même et...

Mon sourire s'élargit. Ma jolie, tu me crois naïf? Joue-tu à cela avec chaque homme que tu rencontres? Mais s'il te plaît à jouer la comédie, pourquoi pas...

Parce qu'il vous faut un homme pour vous rendre belle...? murmurais-je mon regard amusé accrochant le sien.

Je reprends mon verre, boit de nouveau quelques gorgées et reprends après l'avoir reposé:

Je vous suis charmante Satsu. Je suis tout à vous. Du moins pour un petit moment...

Je me régale à l'avance de la nuit que je vais passer. Je me lève alors qu'elle quitte son siège, parcourt de mon regard ses formes exquises, et la laisse passer devant moi, pour la suivre jusqu'à l'escalier. Et alors que j'arrive à la première marche, je me stoppe subitement, après avoir entendu la porte s'ouvrir. Mon teint pâlit, et ma main serre instinctivement la rampe.

Shaïna...

Elle me fusille du regard. Je ne donne pas cher de ma peau... Je la vois s'avancer vers nous d'un pas vif, ses yeux lançant des éclairs. Je vais mourir... Je tente de sauver ma peau de manière complètement absurde, descendant la marche pour me retrouver face à elle.

Bonsoir amour... Que fais-tu icelieu...?

Je n'aurais pas du. Elle explose de colère. Elle m'inonde de reproches, elle m'accuse de la tromper.

Mais que vas-tu chercher là amour...

Lamentable... Je suis pitoyable...

Cette fois elle me reproche de gaspiller notre argent. Comme je l'ai déjà fait par le passé.

Mais non ma douce, tu te trompes...

Je ne peux m'enfoncer encore plus. Je touche le fond.
Je regarde autour de moi, et pose mes émeraudes sur Satsu, lui envoyant un regard navré. Après un très léger sourire gêné, j'emmène ma furie dehors.

Moi qui pensais passer une nuit de rêve, elle va finalement être un véritable cauchemar...

[hrp]Désolé d'écourter ainsi le RP, mais mon PJ va quitter Lodève très bientôt, donc je serai dans l'incapacité de continuer. Merci pour ce RP![/hrp]

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